Lors d’un point de presse tenu le vendredi 5 juillet dernier au siège de l’Agence nationale du hajj et de l’oumra (Anho), Abdoulfatah Saïd Mohamed, le directeur, a présenté les dispositifs mis en place pour garantir le succès de la prochaine édition du pèlerinage à La Mecque. Selon lui, le ministère saoudien en charge du pèlerinage a déjà informé le démarrage des préparatifs pour le hajj de 2025. Il a précisé que certaines démarches préliminaires devraient prendre fin ce même mois de juillet.
Abdoulfatah Saïd Mohamed a également mentionné les 350 prétendants figurant toujours sur les listes de l’Anho depuis la dernière édition, qui souhaitent accomplir le cinquième pilier de l’Islam à La Mecque et qui ont régularisé la totalité de leurs comptes. «Ces pèlerins seront en tête des listes de la prochaine campagne du pèlerinage 2025», a-t-il affirmé. Il a ajouté que l’agence, sous les instructions des autorités comoriennes, cherche à augmenter le quota des Comores pour 2025.
Les autorités cherche à augmenter le quota des Comores pour 2025.
«Nous faisons face à une forte pression de la population et de la diaspora. Nos compatriotes veulent se rendre chaque année sur les terres saintes», a souligné le directeur général, rappelant que le quota d’un pays est fixé proportionnellement à son nombre d’habitants.Abdoulfatah Saïd Mohamed a indiqué être en contact avec les services nationaux en charge des statistiques pour mettre à jour les données sur la population comorienne. Pour l’heure, il est difficile de savoir quel sera le quota accordé à l’Union des Comores en 2025. «Les premiers arrivés seront les premiers servis. Rien n’empêche de s’inscrire dès maintenant en versant la somme d’un million cinq cents mille francs, équivalent à 3000 euros. Il reste 500 places disponibles, en tenant compte des 350 personnes inscrites l’année dernière. Pour les Comoriens de l’étranger, ils doivent effectuer un virement bancaire avec un relevé d’identité bancaire, en scannant également leurs passeports ou leurs pièces d’identité», a conclu le conférencier, insistant que les inscriptions ne se font qu’avec des pièces d’identité comoriennes ou des passeports comoriens.
Mohamed Nourou Athoumani