Le Syndicat national des chauffeurs, Usukani wa Masiwa refuse de payer les vignettes. Rapprochés pour connaitre les raisons de ce refus, ces derniers, en collaboration avec les différentes cellules des régions ont dénoncé le fait que le gouvernement n’a pas respecté ses engagements. Selon eux, ils ont arrêté de payer les vignettes parce que certaines routes nationales et secondaires ne sont pas encore réhabilitées.
«L’administration générale des impôts et domaines a exigé aux chauffeurs de payer leur vignettes de l’année 2023 avant le 31 mars 2024. Nous sommes surpris qu’on nous parle de vignettes alors qu’aucun terme du protocole n’a été respecté», a expliqué le porte-parole du syndicat des chauffeurs, Moustoifa Hamid alias Shema. Et de déclarer : «une chose est claire, nous ne payerons pas la vignette».
Selon lui, bien qu’il s’agisse d’un devoir civique, les autorités nationales devraient au minimum miser sur la reconstruction des routes les plus empruntées. Il a poursuivi que les cellules régionales refusent de payer les vignettes tant que les routes ne seront pas réhabilitées.
Le même porte-parole a fait savoir que «plusieurs voitures surtout de la région de Hamahame-Mbwankuu et Washili-Dimani sont tombées en panne à la suite de problèmes liées aux routes abîmées», avant de solliciter au gouvernement «d’établir au plus bref délai possible d’établir un plan de création et de construction des infrastructures routières».
Par ailleurs, il a expliqué que cette décision s’inscrit dans la stratégie globale de Syndicat national des chauffeurs qui souhaite instaurer des mesures progressives afin d’obtenir la réhabilitation de la route de Galawa vers Mbwankuu, de Bahani vers le rond-points, Gte, et de Dembeni vers Nyumadzaha mvumbari.
Par Mohamed Nourou Athoumani