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Parc solaire Dahu de Fumbuni I Reprise de la synchronisation depuis mardi 20 décembre

Parc solaire Dahu de Fumbuni I Reprise de la synchronisation depuis mardi 20 décembre

Société | -   Nazir Nazi

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La Sonelec a autorisé la synchronisation dès hier mercredi. Une décision saluée par le groupe français Innovent. Celui-ci est en mesure de produire les trois mégas. L’injection de l’énergie solaire sur le réseau de l’ex-Mamwe se fera avec deux mégas afin d’éviter une puissance réactive élevée. «Notre partenaire évoque une puissance réactive plus élevée pendant la synchronisation avec nos trois mégas. Les deux parties ont finalement trouvé un terrain d’entente…», se réjouit le représentant d’Innovent.

 

Confrontée au blocage de la synchronisation, la société Innovent Comores a annoncé, mardi 20 décembre, la reprise de la synchronisation avec la Société nationale de l’électricité des Comores (Sonelec). La décision fait suite à une rencontre qui s’est déroulée mardi entre les deux sociétés. Le point focal du groupe français, Nasser Rachad, évoque le souci auquel l’établissement public fait face de manière à entrainer le blocage de la synchronisation.


Selon lui, il s’agit d’un problème de puissance réactive après l’intégration de l’énergie solaire. «Notre partenaire évoque une puissance réactive plus élevée pendant la synchronisation avec nos trois mégas. Les deux parties ont finalement trouvé un terrain d’entente. Il nous autorise à reprendre la synchronisation avec deux mégas cette fois-ci en vue d’essayer d’éviter ce problème. Nous allons injecter ces deux mégas en attendant une solution durable. C’est une solution qui pourra impacter positivement au lieu de se renfermer», se réjouit le représentant d’Innovent.


Le point focal précise ensuite qu’Innovent est capable, avec ses deux mégas, de fournir de l’électricité à toute la région de Badjini et d’autres régions. Du fait que, poursuit-il, les trois mégas permettaient d’injecter jusqu’à Vwadju. «La demande de la région de Badjini ne dépasse pas 0.7 méga. Nous allons dépasser la région du sud de Ngazidja si nous arrivons à injecter ces deux mégas», indique-t-il.


D’autres points évoqués lors de la réunion, Nasser Rachad parle de l’engagement de la société comorienne de l’électricité à fournir des rapports sur ses problèmes actuels et la mise en contact des techniciens des deux sociétés. «Nous estimons que la Sonelec respectera ses engagements. C’est incompréhensible de constater des problèmes d’électricité quelques mois après l’inauguration de notre parc. Pourtant, nous sommes capables de respecter nos engagements qui consistent à produire les mégas. Nous essayons de respecter le contrat afin de ne pas occasionner un désagrément envers notre partenaire», espère-t-il.

1,7 million d’euros d’investissement

Le point focal du groupe français rappelle enfin les problèmes d’ordre financier et technique que soulevait la Sonelec il y a des mois. «Nous avons revu le prix du kilowatt à la baisse. Il est passé de 98 francs à 80 francs. Par rapport à l’énergie non livrée (Enl), la franchise est passée de 4% par an à 40% par mois. Notre société a investi 1.7 millions d’euros pour augmenter la capacité de stockage et autres», précise-t-il.

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