Les secteurs de l’énergie et de la pêche suscitent apparemment l’intérêt des partenaires internationaux. En mission aux Comores, Alexeï Buriak, en résidence à Madagascar, a dirigé hier, mardi, une réunion à l’hôtel Itsandra. Lors de son intervention, le président de la Chambre de commerce des Comores, Chamsoudine Ahmed, a souligné la flexibilité du code des investissements comorien et les nombreuses modalités d’investir aux Comores.

«Le code des investissements comorien est flexible. Il favorise l’arrivée des investisseurs étrangers», a-t-il assuré. Il a ajouté qu’il existe de nombreux domaines d’intervention pour les investisseurs aux Comores : «Il y a les énergies renouvelables, la pêche, le tourisme, la transformation de cultures de rente, le stockage de denrées alimentaires…» Il a ensuite affirmé que la chambre de commerce dispose déjà de projets identifiés pour lesquels elle cherche des investisseurs.Il a enfin exprimé la disponibilité de la chambre de commerce à accompagner les investisseurs russes souhaitant investir aux Comores.

Après la conférence, Alexeï Buriak a rappelé que c’était la deuxième conférence hybride entre des entrepreneurs russes et comoriens. Il a évoqué les sujets abordés, notamment l’énergie et la pêche. «Nous avons discuté de la coopération dans les domaines de l’énergie et de la pêche», a-t-il fait savoir.

Trois solutions…

Selon le diplomate russe, la Russie a proposé trois solutions pour l’énergie. Il a mentionné «les réacteurs nucléaires», rappelant que «la Russie est leader dans la technologie nucléaire civile », et elle est donc prête à investir dans de «petits réacteurs qui pourraient résoudre les problèmes énergétiques des Comores». La deuxième solution concerne les énergies renouvelables, à savoir l’énergie solaire et l’énergie éolienne. Alexeï Buriak a exprimé l’ouverture de la Russie à échanger avec les autorités compétentes comoriennes pour faciliter l’investissement russe aux Comores.

«Le temps est venu de s’asseoir à table et de discuter des différents projets dans lesquels la Russie pourrait investir aux Comores», a-t-il insisté. Il a enfin parlé de l’ouverture d’un centre culturel russe aux Comores. «La partie russe a proposé de créer ici une maison russe, entièrement financée par la Russie. Nous attendons maintenant la décision du gouvernement. Il ne reste plus que la signature d’un mémorandum de coopération, et nous espérons qu’avec le nouveau gouvernement, nous parviendrons bientôt à cette signature», a-t-il dit.