L’ancien ministre de la Justice et chef du Parti national pour le développement des Comores (Pndc), M’madi Ali, a convié la presse lundi dernier au restaurant New Mumbai pour s’exprimer sur l’actualité du pays. Le conférencier a d’abord souligné la recrudescence des actes de viols et de violences aux Comores.Sur ce point, l’ancien ministre de la Justice a confirmé l’adhésion de son parti politique à l’appel des autorités politiques et religieuses de s’unir pour lutter contre ces actes de violences. «Nous avons entendu votre appel et nous sommes prêts et dévoués à nous unir pour étudier et trouver ensemble une solution à ce fléau», a-t-il indiqué.
Par ailleurs, l’ancien directeur de cabinet de l’ex-président Ikililou Dhoinine, a haussé le ton contre la cherté de la vie dans le pays. Toutefois, il a reconnu «certains efforts», citant notamment la régularité du paiement des salaires des agents de l’Etats à chaque 25 du mois. «Lors de la campagne, le président Azali Assoumani avait promis plusieurs choses aux Comoriens malheureusement peu de choses ont été réalisées en cinq ans. Son bilan n’est pas reluisant», a-t-il rapporté.
Et de poursuivre toujours sur la vie chère. «La hausse des frais de douane est la source de la hausse des prix des denrées alimentaires. Nous saluons le fait que le paiement des salaires soit automatique chaque 25 du mois. Mais avec la hausse des prix dans les marchés, peu de gens arrive à gérer leur quotidien au-delà de deux semaines».
Le conférencier a parlé aussi de la destitution de la Cour constitutionnelle qui est, selon lui, à «l’origine de tous les désordres». M’madi Ali fait appel à l’autorité publique à respecter et à faire respecter la loi ainsi que la liberté de tous et de chacun. L’ancien ministre précise que son parti s’aligne derrière l’Union de l’opposition qui adhère à la politique et aux principes du Front national des Forces vives contre le régime.
Chamsoudine Said Mhadji
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