Le nouveau ministre de l’Energie, de l’Eau et des Hydrocarbures, docteur Aboubacar Said Anli a pris officiellement ses fonctions ce mardi9 juillet. La passation de service a eu lieu au ministère de l’Energie en présence des employés du département et des responsables des directions concernés. Une occasion pour le ministre sortant Ahamada Moussa alias Aby de dresser un bilan succinct de son passage à ce ministère nouvellement créé. L’ex-ministre a insisté sur l’Energie et l’Eau. Deux secteurs confrontés à d'immenses défis. Pour l’Energie, Ahamada Moussa a évoqué comme acquis, l’achat de 5 groupes électrogènes et les pièces de rechange, destinés à juguler la crise d’énergie qui frappe de plein fouet le pays.

Autre réalisation citée: la poursuite du projet de la construction de la centrale solaire de Mitsamihuli dont la première injection de 6 mgw sur le réseau de distribution de la Sonelec est prévue, d’après-lui, fin juillet de cette année. Toujours dans le même secteur, l’ancien ministre parle des projets en stade «très avancés», sur la construction des centrales solaires dont une d’une capacité de 6 mgw à Domoni ya Mboini à Ngazidja, une autre de 2 mgw à Ndzuani et une troisième de 1 mgw à Mwali. « Le financement pour ces centrales sont disponibles.

Tout comme celui de Chomoni d’une capacité de 6 mgw dont le bailleur sont les Emirats arabes unis », a-t-il fait savoir. Et lui de rappeler le protocole d’accord qu’il venait tout juste de signer avec les Chinois pour la production de 10 mgw de l’énergie solaire. Autre projet qui vise la stabilisation de l’énergie : le projet sur la géothermie dont les études disponibles font état d’une production de 54 mgw alors que le besoin est de 38 mgw selon toujours Ahamada Moussa. « Avec la concrétisation de ce projet géothermique, nous estimons que d’ici 2025, la crise de l’énergie prendra fin », a-t-il souligné. Parvenir à l'autosuffisance énergétique En ce qui concerne le secteur de l’Eau, l’ancien ministre évoque comme réalisation, l’assainissement en cours du réseau de distribution d’eau de la capitale qui date des années 1970.

«A l’époque, la capacité de stockage était de 250m3 pour alimenter 5 quartiers. Actuellement la population urbaine a doublé pour atteindre 100 000 habitants, le besoin en eau a augmenté également», a-t-il fait savoir, indiquant la construction à Mkazi d’une citerne de 2 500m3 dont le chantier est confié à une entreprise mauricienne.
«Aucun développement n’est envisageable sans énergie. Même pour faire ne serait-ce qu’un gobelet de jus, il nécessite toujours de l’électricité sans laquelle, le jus sera périmé».

De l’eau également, a déclaré de sa part le nouveau ministre de l’énergie, de l’eau et des hydrocarbures, Aboubacar Said Anli. «L’eau propre doit être disponible sur l’ensemble du pays. Tout comme l’électricité qui doit être accessible et moins cher pour toutes les couches de la société», a-t-il ajouté, rassurant qu’il sera à l’écoute de tout le monde et qu’il se montre également ouvert à toute proposition constructive".