En visite à Moroni, une délégation de légation de l’université Polytechnique Hauts-de-France se donne comme tâche de répondre à la question, “comment lier patrimoine touristique durable et nouvelles technologies”. Durant leur séjour à Moroni, ces personnalités dont les professeurs Arnaud Huftier, spécialiste de littérature et titulaire de la Chaine d’excellence Tourisme et Valorisation du patrimoine et Mourad Abed, spécialiste du numérique et Vice-président de l’Université Polytechnique Hauts-de-France ont effectué une réunion de travail avec le président de l’université des Comores.
A l’issue de cette rencontre, un projet de partenariat est envisagé et en même temps, les deux parties ont mis en place deux actions immédiates, à savoir le déploiement de l’infrastructure numérique et l’accompagnement en matière de formation et de recherche. “Nous avons vu ensemble comment déployer rapidement l’infrastructure numérique”, a déclaré Mourad Abed. Cette priorité mise sur ce volet, à savoir l’infrastructure numérique répond à l’objectif de cette visite à Moroni, à savoir se servir des outils des nouvelles technologies pour valoriser le patrimoine touristique des Comores. Pour ces responsables de l’université des Hauts-de-France, ces nouvelles technologies doivent avoir une place importante au niveau économique, social….
Développer un tourisme durable
Ce concept apporté par ces universitaires a pour objet de développer un tourisme durable dans des zones qui possèdent des atouts indéniables sur le plan patrimonial, mais pas suffisamment mis en valeur. Selon le consul de l’Union des Comores au Maroc, qui était à l’origine de la venue de cette mission, l’implication des nouvelles technologies pour la valorisation du patrimoine touristique comorien pourrait déboucher au développement de plusieurs axes. Le tourisme est un secteur transversal et son développement entraine d’autres secteurs, l’accueil, les hôpitaux, les routes.
En insistant sur l’importance des nouvelles technologies pour une vision de tourisme durable et inclusif, cela consiste à la création d’univers socio-immersifs, qui permettront entre autres des rencontres “authentiques”. Cette nouvelle forme de tourisme a pour but de créer une visibilité du pays, d’attirer davantage les touristes, de changer l’image du pays et aussi de faire découvrir des qualités supplémentaires du pays. Sur ce point, le professeur spécialiste de littérature et titulaire de la Chaine d’excellence Tourisme et Valorisation du patrimoine pense que de nouveaux outils numériques, soucieux de l’environnement, seront créés pour accroître la dimension expérientielle, tout en intégrant les principes du tourisme durable.