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Penurie-Vie chère I Un mouvement de femmes demande «des solutions rapides»

Penurie-Vie chère I Un mouvement de femmes demande «des solutions rapides»

Société | -   Chamsoudine Said Mhadji

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«Nous sommes là pour dire non à la hausse des prix, à la vie chère. Nous sommes là pour vous dire que le moment est venu, nous devons nous réveiller. Nous savons tous que le kilo de riz qui coûtait 350 francs est vendu à 750 francs si on en trouve. Le kilo de poisson coûte 5000 francs», a souligné une des conférencières Halima Hamadi.

 

Un mouvement de femmes comoriennes dénommé «Wadzadze wa irumbi», a interpellé hier le gouvernement sur la vie chère et demande «des mesures fortes» pour juguler l’inflation. Devant des journalistes et un parterre de femmes, venant de différentes régions de Ngazidja, les leaders ont haussé le ton. Dans son intervention, Halima Hamadi a déroulé l’objectif de la conférence. «Nous sommes là pour dire non à la hausse des prix, à la vie chère. Nous sommes là pour vous dire que le moment est venu, nous devons nous réveiller. Nous savons tous que le kilo de riz qui coûtait 350 francs est vendu à 750 francs si on en trouve.

Le kilo de poisson coûte 5000 francs», dit-elle. «Avec 10.000 francs au marché de Volo Volo, on n’arrive pas à acheter quoi à manger pour une famille de trois personnes. N’en parlons plus au-delà de trois personnes», a enchaîné la principale conférencière. De son côté, la doyenne et leader du mouvement, Mdzadze Djamila, surnommée «Mdzadze Mgazidja» a appelé à de «solutions concrètes et urgentes de sortie de crise» dans les meilleurs délais. Elle est notamment revenue, en premier, sur la hausse du prix de l’électricité et celui du pétrole.

Une sortie de crise urgente

«La hausse du prix de l’électricité est inacceptable. Payer 7500 francs et 5000 francs pour se payer l’électricité de 5000 francs est surréaliste. La hausse des produits pétroliers a mis la population à terre», dira-t-elle ajoutant que «le kilo de riz de luxe coûte plus de 2000 francs» partout dans le pays. «J’ai assisté hier à Ikoni à une scène de personnes qui se disputaient pour du riz à raison de 2000 franc le kilo, c’est à la fois inacceptable et c’est insupportable», a-t-elle lancé.La porte-parole du mouvement, Sabikia Ahamada Mze, a mis l’accent sur la mobilisation des femmes comoriennes et des Comoriens en général.

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