Les responsables du Projet intégré de développement de la chaîne des valeurs et de la compétitivité (Pidc) ont annoncé la mise en place “d’une plateforme horizontale professionnelle des chaînes de valeurs agricoles”. Des réflexions déjà engagées avaient fait l’objet d’un atelier de restitution fin décembre au siège du Pidc.
Plusieurs représentants des coopératives agricoles avaient pris part à cette rencontre qui avait pour objectif de “d’entériner la mise en place de cette structure qui permettra à l’ensemble des acteurs de vendre leur production”, a affirmé le consultant national, Mounsuf Mohamed Said.

“Définir qui doit faire quoi”

La rencontre devait aboutir, selon lui, à un consensus sur les conditions de base à créer pour assurer “une cohésion entre agriculteurs et acheteurs, les consommateurs et importateurs afin de s’assoir pour discuter sur comment faire évoluer les activités et de définir qui doit faire quoi”.La plateforme servira d’interface entre les producteurs, les transporteurs, les vendeurs et les consommateurs des îles. “Quand vous avez besoin d’un produit qui est à Ndzuani, on sait déjà qui doit l’amener, il y a celui qui est au port et celui qui va l’amener vers le vendeur.

Une manière de savoir à l’avance qui produit et qui doit le transporter vers les ports au niveau des 4 îles” souligne-t-il. Le secrétaire général du ministère de l’Agriculture, Said Mmadi Bacar, a appelé les responsables du Pidc à accélérer les programmes et à anticiper toute réflexion qui permettra de rendre visibles et utiles les actions du projet : “Il faut une véritable organisation, les activités devraient prendre en compte les réalités de notre pays mais aussi de pouvoir permettre d’aider le pays en permanence”.La plateforme demeurera, selon les concepteurs, “un moyen de communication qui permettra aux acteurs de se joindre afin de pouvoir examiner un programme d’envoi et de réception pour faciliter le transport des produits”.Le consultant national a également tenu à faire part de l’autre importance de cette plateforme. “Cette structure va permettre à un moment donné d’éviter les produits qui vont pourrir en route car on peut produire et ne pas savoir à qui vendre”.

Par Nakib issa (stagiaire)