L’atelier de validation du Plan de développement communal de Dimani s’est penché, le lundi dernier à Mtsangadju, sur plus d’une cinquantaine de projets. Ils visent notamment la santé (construction et équipement d’un hôpital public), l’éducation (fournitures de bourses d’études, création d’une école polytechnique) ou l’eau (accès à l’eau pour toute la commune). Pour le Maire de la commune, Said Omar Said Djaffar, c’est une opportunité inestimable pour les 12 villes de sa commune. Il a appelé toutes les couches sociales à « s’impliquer davantage pour assurer la pérennisation de leur plan de développement durable pour un meilleur avenir de la commune ».Dans son mot de bienvenue, le maire a également remercié l’association Dayima, une organisation de la société civile qui travaille sur le développement durable et les questions d’environnement, et qui a effectué la collecte des besoins exprimés dans les 12 localités de Dimani.
Pendant l’atelier, le chargé des programmes de développement durable de l’Institut de la francophonie pour le développement (Ifdd), Marcel Klassou, a remercié la communauté pour l’accueil chaleureux qui lui a été réservé, et a rappelé le rôle que joué par l’Iffd pour l’essor des collectivités territoriales, notamment le financement de leurs projets. Il a ensuite remercié la République de Slovénie, un partenaire financier qui a permis la construction d’une citerne de 100 mètres cube à Maweni.
Après le lancement de l’atelier, une visite de la citerne en chantier a été effectuée à Maweni. Ici, les femmes ont exprimé leur joie par des danses traditionnelles et leur espoir d’avoir pleinement et prochainement l’accès à l’eau grâce à cette citerne. Pour le président de Dayima, Dr Abdoul Oubeidillah, l’impact du dérèglement climatique touche beaucoup de régions dans le monde et les Comores en font partie, et la sécheresse qui frappe cette région en est un belle exemple, d’où l’objectif de la construction de cette citerne qui fait partie des sept projets à impact rapide.
Par Saïd Toihir