Le président de l’Union des chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture (Uccia), Chamsoudine Ahmed, et la représentante résidente du Programme des Nations unies, Fenella Frost, ont signé deux accords hier, mercredi 28 juillet, dans l’après-midi. Il s’agit, d’une part, d’un accord global pour fournir un cadre de coopération et de renforcement de la collaboration entre les parties, et d’autre part, d’un accord portant sur la fourniture de services par l’Uccia en vue de l’accompagnement des entreprises agricoles dans le cadre du projet «Promotion de l’entreprenariat des jeunes, des femmes et des personnes vivant avec un handicap dans les secteurs porteurs de l’économie comorienne». Cette cérémonie de signature d’accord est une occasion, selon les signataires, de donner une nouvelle orientation et plus d’impact aux activités mobilisant les deux parties.
Remerciant la représentante résidente des Nations unies aux Comores, pour la considération qu’elle manifeste à l’égard du secteur privé comorien, notamment l’Uccia, Chamsoudine Ahmed a souligné que ces accords viennent renforcer la coopération et la collaboration entre les deux institutions dans un contexte marqué par la crise pandémique qui a considérablement touché le secteur privé comorien. «Cet accord global vise à instaurer une plateforme de dialogue et de concertation intra/inter-île, pour un partenariat inclusif entre secteur privé et les acteurs étatiques et non étatique, et pour la promotion de l’intégration commerciale et de la responsabilité sociétale des entreprises et des Objectifs de Développement Durable», a-t-il indiqué, parlant du premier accord.
Agriculture, un maillon fort du développement
Le deuxième accord porte essentiellement, selon le président de l’Uccia, sur la fourniture de services par l’Uccia en vue d’accompagner des entreprises agricoles dans le cadre du projet intitulé «promotion de l’entrepreneuriat jeune et femme dans les secteurs porteurs de l’économie comorienne». «Cet accord prévoit deux interventions majeures : la première vise à renforcer les capacités des Crde, et la deuxième consiste à former et accompagner 100 agriculteurs dont 50% de femmes en agro-entrepreneuriat», a expliqué Chamsoudine Ahmed, montrant que ces accords sont une réelle opportunité pour inscrire le secteur privé dans une logique de continuité.
Pour sa part, Fenella Frost a tenu à exprimer sa satisfaction après la signature de ces accords qui sont pour elle une preuve d’un «engagement bien-fondé». «C’est un honneur pour moi de pouvoir accompagner le programme numérique signé auparavant, mais également ravi de signer les accords d’aujourd’hui car le secteur privé doit être au cœur du développement des Comores émergentes», a-t-elle déclaré, évoquant plusieurs thèmes sur lesquels l’on devra poursuivre les efforts. Elle citera ainsi le secteur numérique, l’agriculture qui, pour elle, reste un maillon fort du développement comorien, les femmes, l’intégration régionale et l’impact de la Covid dans le pays.
