Le parti politique Gnec R, ou « Génération nouvel ensemble comorien rénové », dirigé par l’actuel ministre de la Jeunesse et des Sports, Djaanfar Salim Allaoui, a annoncé sa dissolution lors d’une conférence de presse à son siège, le lundi 15 avril dernier. La formation politique a choisi de se rallier à l’unification des partis de la mouvance présidentielle, à l’image de Radhi. Un congrès en septembre définira les modalités de cette unification.
Cette alliance est motivée par un désir d’unité, selon Djaanfar Salim Allaoui. «La mouvance présidentielle était aussi divisée que l’opposition. Il est impératif pour nous, membres de la mouvance, d’envoyer un message fort, un message d’unité», a-t-il déclaré. Le fondateur de la Gnec R reste convaincu que l’unification est un modèle de réussite politique. «Après de nombreux échanges et débats sur la mise en place d’une formation politique unifiée, l’idée est de renforcer la majorité présidentielle pour qu’elle parle d’une seule voix. Nous voulons montrer notre solidarité, car ce modèle politique a réussi dans de nombreux pays, comme en Tanzanie. En interne, au sein du parti, nous avons consulté nos coordinations insulaires et estimé que l’unification est la solution», a-t-il ajouté.
Interrogé sur le devenir de ses membres, le président d’honneur du parti, l’ancien député Abou Mgazi, a estimé que la première étape est l’unification.«Nos militants deviendront des membres de la Crc [Convention pour le renouveau des Comores, parti du président Azali Assoumani] en attendant le grand congrès prévu en septembre. Tout sera décidé lors de cet événement, notamment le nom et la place de nos membres dans le système. Nous sommes convaincus et prêts à marcher côte à côte avec les membres de la Crc», a-t-il assuré.