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Ports comoriens : cinq jours pour élever le niveau de sûreté nationale

Ports comoriens : cinq jours pour élever le niveau de sûreté nationale

Société | -   Mhoudini Yahaya

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Pendant cinq jours, agents de l’Anam, de la Scp et de la Paf ont renforcé leurs compétences pour améliorer la sûreté portuaire nationale.

 

L’atelier national consacré à l’évaluation et à l’atténuation des risques, ainsi qu’à la mise en œuvre des procédures du Code Isps (International ship and port facility security code, ou Code international pour la sûreté des navires et des installations portuaires), s’est clôturé le 5 décembre à Moroni après cinq jours de formation. Quinze agents de l’Agence nationale des affaires maritimes (Anam), de la Société comorienne des ports (Scp) et de la Police aux frontières (Paf) ont été formés afin de renforcer la sûreté au niveau des ports du pays. La cérémonie de clôture, organisée au Retaj, a réuni le Directeur général adjoint de l’Anam, Said Hassane Aboubacar Sidi, et la représentante de l’Organisation maritime internationale (Omi), Hanitra Nirina Andriantsoa, qui ont tous insisté sur l’enjeu stratégique de la sécurité maritime pour les Comores.


Said Hassane Aboubacar Sidi a rappelé que la sûreté portuaire constitue un pilier de la souveraineté maritime nationale. Selon lui, les exercices pratiques et simulations réalisés durant la formation permettront aux agents d’améliorer leurs capacités d’analyse et d’intervention face aux risques pesant sur les ports comoriens. Il a souligné la nécessité d’une coopération permanente entre autorités portuaires, forces de sécurité et services techniques, estimant que « la sûreté portuaire est un travail collectif fondé sur la rigueur et la coordination».De son côté, la représentante de l’OMI a replacé cette formation dans un contexte mondial de menaces croissantes, allant de la criminalité organisée et des risques cyber aux tensions géostratégiques.

Elle a affirmé que la sûreté portuaire n’est plus «une simple option technique», mais «un élément clé de la souveraineté économique». Citant le secrétaire général de l’Omi devant le Conseil de sécurité en 2025, elle a rappelé que « la sûreté maritime est une responsabilité partagée » et a souligné la pertinence de ce message pour un archipel comme les Comores.Hanitra Nirina Andriantsoa a insisté sur l’importance d’une vigilance collective. «La sûreté, a-t-elle dit, se construit chaque jour grâce à l’engagement de celles et ceux qui travaillent sur le terrain». Elle a encouragé les bénéficiaires à poursuivre leurs efforts et leur formation continue.

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