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Pot d’Adieu d’Anzmat Issilame après deux mois à Al-watwan : «C’est une bonne expérience qui me donne envie de revenir»

Pot d’Adieu d’Anzmat Issilame après deux mois à Al-watwan : «C’est une bonne expérience qui me donne envie de revenir»

Société | -   Mariata Moussa

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«Nous encourageons la direction à ouvrir davantage nos portes aux étudiants qui souhaitent bien tenter l’expérience avec nous», a déclaré le rédacteur en chef du journal, Nassila Ben Ali, pour qui ces étudiants issus de la diaspora, qui choisissent Al-watwan pour leurs stages professionnels honorent la maison de presse. Le directeur général, Maoulida Mbaé, a quant à lui, salué «le grand intérêt» que manifestent de nombreux jeunes comoriens nés en France et qui souhaitent bien avoir un pied dans leur pays d’origine. «Al-watwan encourage les jeunes de la diaspora à venir échanger leur expérience au pays», a-t-il dit dans son mot de clôture de la cérémonie d’adieu.

 

Après deux mois de stage en communication passés avec brio, Anzmat Issilame, étudiante en Licence de Langues étrangères appliquées à l’université d’Aix en Provence (Marseille), a eu droit à un pot d’adieu organisé, samedi dernier, en son honneur par la direction et la rédaction d’Al-watwan Presse Edition (Ape). Ayant effectué ces deux mois de stage au sein du département multimédia, la stagiaire a brillé sur deux qualités : sa ponctualité et la qualité de son travail supervisé par le chef du service web Alhamdi Abdillah Hamdi. Lors de cette cérémonie, le directeur général et de publication, Maoulida Mbaé, s’était montré satisfait du travail réalisé par la stagiaire en mentionnant qu’Anzmat «est très efficace et j’ai été très satisfait du travail fourni lors de l’investiture. Son travail était remarquable».
En dehors de la qualité du travail de la stagiaire, Maoulida Mbaé pense également que cette initiative doit être renforcée afin de montrer aux jeunes de la diaspora que le pays a aussi de quoi à offrir. «Nous devrons rompre avec les idées reçues, qu’il faut aller en France pour apprendre. Le sens inverse est aussi possible, la preuve, Anzmat s’en va, mais une autre stagiaire issue de la diaspora (Marseille, Ndlr), vient de nous rejoindre», s’est félicité le directeur d’Al-watwan qui a également soutenu que ces stages accordés à ces jeunes de la diaspora doivent nous interpeler sur l’importance de «notre travail et l’intérêt de notre institution». «Nous devrons jalousement protéger cet outil, Al-watwan que nous avons, afin de renforcer davantage la confiance que les gens témoignent à notre égard», a-t-il souligné.


Quant au rédacteur en chef d’Ape, Nassila Ben Ali, cette cérémonie était une occasion pour rappeler qu’Anzmat Issilame n’est pas la première étudiante issue de la diaspora qui a choisi d’effectuer son stage à Al-watwan. «Je me rappelle d’Iza Madi Ibouroihima, Sivouzi Ismael, Mouezi Fatoumiya… Et nous encourageons la direction à ouvrir davantage nos portes aux étudiants comoriens de l’extérieur qui souhaitent bien tenter l’expérience avec nous», a-t-il demandé. Pour le rédacteur en chef d’Ape, ces étudiants issus de la diaspora, qui choisissent Al-watwan pour effectuer leurs stages professionnels honorent l’institution «dont nous sommes responsables aujourd’hui». «En tant que Comoriens, nous sommes fiers et remercions leur parents pour les avoir inculqué cet amour pour le pays. Des cérémonies de ce genre vont contribuer à la promotion de l’établissement aux jeunes de la diaspora dont la plupart connaissent le pays par le nom,», a ajouté Nassila Ben Ali.
De son coté, Anzmat Issilame se dit être très heureuse de son choix d’effectuer son stage à Al-watwan et de passer ses deux derniers mois aux Comores. «C’est la première fois que je viens aux Comores, je découvre ce pays que je ne connaissais pas avant, je suis passée à Al-watwan, c’est une bonne expérience qui me donne envie de revenir. Je sens que je vais revenir, pas dans les mêmes conditions, mais pour apporter ma pierre à l’édifice de ce pays», a-t-elle promis.

 

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