Les membres fondateurs de l’Observatoire de la déontologie des medias (Odmc) ont choisi, à l’unanimité, Ali Moindjié pour diriger la nouvelle structure au cours d’une assemblée constitutive organisée le samedi 1er mai à la salle de conférence du Cnpa. Elu président, l’ancien directeur général d’Al-watwan doit composer avec trois autres membres du bureau. Il sera suppléé par Tahamida Mzé de la radio Hayba Fm. Josianne Razafindramanga et Idjabou Bakari sont respectivement la secrétaire générale et le trésorier.
Le premier bureau a été mandaté pour «effectuer les formalités de dépôt des présents statuts, et d’ouverture d’un compte bancaire». Il devrait convoquer avant la fin de l’année une assemblée générale qui aura à élire les membres du Conseil d’administration et proposer le règlement intérieur pour validation. Le bureau mis en place a également «le pouvoir de faire admettre des membres dans l’association jusqu’à ratification par le conseil d’administration»
Ne pas confondre ave les missions du Cnpa
L’observatoire de la déontologie des médias (Odmc) aura comme, missions, entre autres, «d’assurer une veille déontologique permanente de l’ensemble des médias imprimés, audiovisuels, numériques etc». L’une de ses principales missions est de «répondre aux plaintes qui lui seront adressées sur le respect de la déontologie, conduire avec les professionnels des réflexions sur la pratique professionnelle des médias, publier des recommandations générales sur des bonnes pratiques professionnelles ou sur des questions déontologiques».
Pour ne pas entretenir un mélange de genre avec les missions du Conseil national de la presse et de l’audiovisuel (Cnpa), l’organe de régulation des medias et des journalistes aux Comores, l’Omdc est compétent sur «les questions relevant du respect de la déontologie des médias. Il s’interdit de se prononcer sur les choix éditoriaux des médias. Il n’est pas compétent sur le contenu des réseaux sociaux qui ne sont pas produits par des médias ou des professionnels de l’information».
L’Observatoire de la déontologie a comme fonde sa raison d’être sur «la Charte de déontologie des journalistes comoriens ou la Charte de Hamramba», adoptée en 2007. Il se réfère également du Code de principes de la Fédération internationale des journalistes (Fij) sur «la Conduite des journalistes».
Chamsoudine Saïd Mhadji