Le président de la République a regagné Moroni dimanche 12 mars après quelques jours à Malabo où il a été invité à la cérémonie officielle de remise du «Prix international Unesco-Guinée Equatoriale pour la recherche en sciences de la vie».Au total, pour cette 7ème édition, quatre lauréats ont été récompensés pour leurs recherches dans divers domaines. Les travaux des participants devraient aboutir à des résultats qui permettent d’améliorer certains aspects de la vie de l’Homme.

«Le Prix international UNESCO-Guinée Équatoriale pour la recherche en sciences de la vie récompense les contributions significatives d’individus ou d’institutions à l’amélioration de la qualité de vie humaine par le biais de la recherche scientifique», précise une note d’information qui rappelle l’importance d’encourager les chercheurs du monde à multiplier les efforts «pour contribuer à la réalisation des objectifs définis dans le Programme de développement durable à l’horizon 2030».

Le président en exercice de l’Union africaine a mis l’occasion à profit pour lancer un message en faveur des politiques d’innovation susceptibles de contribuer à l’amélioration du bien-être des populations. «Je suis venu à cette cérémonie pour vous assurer de l’attachement de l’Union africaine à la recherche en général et à celle qui concerne les sciences de la vie en particulier », a-t-il souligné.

«Je suis ainsi venu, au nom de l’Union Africaine saluer ces efforts engagés depuis des années, pour la réussite des projets et des activités, de personnes, d’institutions, d’autres entités ou d’organisations non gouvernementales, en faveur de la recherche en sciences de la vie, pour contribuer à améliorer la qualité de la vie des êtres humains, conformément aux politiques de l’Unesco », a encore souligné Azali Assoumani dans sa brève intervention. Le chef de l’Etat, accompagné de son ministre de l’Education nationale, Dr Takiddine Youssouf, a rencontré les hauts responsables de l’Unesco avec qui il a exprimé son attachement à l’excellence africaine dans tous les domaines pour accompagner le continent à réussir sa transition face aux grandes mutations techniques et technologiques en cours.

Les lauréats de la 7e édition (2023)

Mosaad Attia Abdel-Wahhab
Professeur, Département de toxicologie alimentaire et contaminants, Centre national de recherche (Égypte)
Mosaad Attia Abdel-Wahhab est récompensé pour le développement de techniques innovantes permettant d’éliminer les contaminants microbiens et chimiques des cultures, notamment les mycotoxines, les métaux lourds et les résidus de pesticides, afin de réduire les pertes alimentaires et, par conséquent, d’améliorer la sécurité alimentaire. Il a créé la Société égyptienne des sciences et des produits halal en 2016.
 
Ibrokhim Abdurakhmonov
Directeur du Centre de génomique et de bioinformatique (Ouzbékistan)
Ibrokhim Abdurakhmonov est récompensé pour le développement de marqueurs moléculaires qui peuvent être utilisés pour identifier les caractéristiques souhaitables du coton, telles que la résistance aux maladies, la qualité de la fibre et le rendement.
Ces marqueurs permettent aux sélectionneurs d’identifier et de sélectionner plus rapidement et plus précisément les plantes présentant ces caractéristiques souhaitables. Le professeur Abdurakhmonov a fondé le Centre de génomique et de bioinformatique d’Ouzbékistan en 2012.

Almira Ramanaviciene
Directrice du Centre de nanotechnologie et de science des matériaux - NanoTechnas, Faculté de chimie et de géosciences, Université de Vilnius
Chercheuse principale, Groupe de recherche sur les biocapteurs, Département d’immunologie, Centre de médecine innovante - Institut national pour la recherche scientifique, Vilnius (Lituanie)
Almira Ramanaviciene est récompensée pour sa contribution exceptionnelle à la conception de nouveaux immunocapteurs pour des applications bioanalytiques et biomédicales, qui a conduit à la conception d’outils de diagnostic et au développement de vaccins.

Yigong Shi
 Président fondateur, Westlake University, (Chine)
Yigong Shi est récompensé pour ses recherches révolutionnaires sur le décodage de la structure atomique de la levure et des spliceosomes humains et sur l’élucidation de la base moléculaire de l’épissage du pré-ARNm, ouvrant ainsi la porte à la conception rationnelle de thérapies pour le traitement des troubles génétiques débilitants.
Le Dr Shi est le président fondateur de l’Université Westlake, la première université privée axée sur la recherche en Chine.