La perte totale de la bouée nord du système de coffres d’amarrage a obligé le bateau transportant le gaz domestique de ne pas accoster au port de Moroni bien à la fin du mois de mai, alors qu’il était arrivé sur place. Parti à Madagascar, ce bateau chargé de la cargaison de l’Hydrogaz pourrait revenir prochainement. Mais la situation perturbe l’approvisionnement des clients de la société Hydrogaz.
A l’heure actuelle, une pénurie de ce produit commence à se faire ressentir à Mwali.La Société comorienne des ports (Scp) a informé la Société comorienne des hydrocarbures (Sch) et les ministères concernés qu’une solution est trouvée afin de permettre l’accostage du gazier.
«Nos pilotes ont travaillé sans relâche afin de trouver une solution pouvant permettre au bateau d’accoster. En attendant une solution durable issue de l’étude technique de nos pilotes, ceux-ci proposent un système de mouillage en utilisant l’ancre du bateau et la bouée Sud», proposent les techniciens de la Scp à travers un courrier.
Qui accompagne qui ?
Ledit courrier fait savoir que la Scp a besoin de l’accompagnement de la société Cementis Comores pour l’utilisation de la bouée. Pourtant, à travers un autre courrier de Cementis Comores adressé à la direction de la société comorienne des ports, la société demande au gestionnaire des ports d’évoquer une dérogation exceptionnelle, qui date de 2022, pour une participation de l’établissement public du gaz à la maintenance des bouées.
Dans cette dérogation, il a été question de laisser la Sch bénéficier temporairement de l’accostage des deux bouées de Cementis Comores. Il y a donc lieu de se demander s’il n’existe pas de redevance versée par tous les bénéficiaires du système pouvant assurer le financement et la reconstruction du nouveau mouillage au nord.
L’on devrait savoir si le système, depuis 2022, demeure temporaire jusqu’à nos jours. «Lorsque le mouillage de Cementis sera de nouveau opérationnel, nous serons amenés à vous solliciter afin d’effectuer une médiation avec Comores Hydrocarbures pour l’établissement d’une convention commerciale», peut-on y lire.