Depuis mercredi 13 mai, la zone Sud-Est de Ngazidja, à savoir les régions de Washili, Dimani, Hamahame et Mbwankuu ont été dans le noir. La raison ? Des travaux d’installation d’interrupteurs aériens à coupure manuelle (Iacm). Mais cela n’a pas été bien compris par les abonnés des régions citées (hormis Dimani), selon le directeur général de la société nationale d’électricité des Comores (Sonelec) par intérim. Devant la presse hier, jeudi 21 mai, Moussa Djabir a donné sa version des faits.

A en croire Moussa Djabir, l’installation de ces Iacm permettra de contrôler les charges du courant électrique par région et par zone d’intervention. «En effet, un Iacm est installé pour rallier ou couper le circuit en cas de panne. Il permet aux groupes électrogènes de souffler et de supporter les charges. Il permet également de contrôler les charges et envoyer progressivement le courant dans les zones respectives. En cas de difficultés, l’Iacm permet d’alimenter une partie et travailler dans l’autre partie», a-t-il d’emblée expliqué. Le directeur général de la Sonelec par intérim a tenu à souligner qu’après étude, il a été constaté que les groupes électrogènes tombent en panne souvent car les charges sont importantes et sont envoyées en même temps. «C’est ainsi que l’on a pensé installer des Iacm afin de travailler progressivement», a-t-il fait savoir.

S’agissant des malentendus qui ont eu lieu entre la Sonelec et les régions en question, un terrain d’entente a été trouvé et les travaux reprendront ce vendredi pour prendre fin samedi, a fait savoir Moussa Djabir. «Nous espérons que la zone sera alimentée dès ce samedi», a-t-il annoncé, sollicitant l’accompagnement des autorités communales et communautaires pour sensibiliser les usagers sur l’importance de ces outils de travail. «La Sonelec n’a pas de parti pris, ni une préférence pour une région», a-t-il précisé, demandant à la population de laisser travailler librement les agents de la Sonelec.