Le Pnud (Programme des Nations unies pour le développement), le ministère de l’Intérieur et l’Agence des États-Unis pour le développement international (Usaid) ont lancé, jeudi 19 octobre dernier, le projet «Promotion de l’éducation civique au bénéfice des femmes et des jeunes pour une participation citoyenne accumulée à la vie publique et politique dans 6 communes pilotes en Union des Comores ».
Dans un communiqué de presse distribué aux journalistes après la cérémonie, il a été souligné que ce projet va «contribuer aux résultats du cadre de coopération des Nations unies avec les Comores (2022-2026) en matière de renforcement de la participation citoyenne à la vie publique, de cohésion sociale, des droits de l’homme, de l’égalité de genre et de résilience démocratique». Il s’étendra sur deux ans, avec un budget de «600 000 dollars financés par les Etats Unis».
Conflits électoraux
Selon le communiqué de presse, le projet offrira les conditions permettant aux citoyens comoriens, en particulier aux jeunes et aux femmes, de jouir de leurs droits à la participation à la vie publique, à la gouvernance locale et aux élections. Il permettra aussi aux organisations de femmes et de jeunes de jouer des rôles de premier plan dans la sensibilisation à la prévention des conflits électoraux. Ses activités cibleront les organisations et groupes de femmes et de jeunes dans six communes à travers le pays dont, trois à Ngazidja, deux à Ndzuwani et une à Mwali.
Dans son discours, le représentant résident du Pnud, Snehal Soneji, a expliqué que ce projet est une réponse du Pnud, inscrite dans son programme pays pour contribuer aux résultats du Cadre de coopération des Nations unies avec les Comores (2022-2026), dont l’effet 4 met l’accent sur« l’efficacité, la redevabilité, la résilience et le renforcement de la participation citoyenne à la vie publique, la cohésion sociale, les droits de l’homme, l’égalité de genre et la démocratie ».