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Procès de Sambi - Conférence des bailleurs de Paris I Djanffar Salim revient sur les événements de mars 2008

Procès de Sambi - Conférence des bailleurs de Paris I Djanffar Salim revient sur les événements de mars 2008

Société | -

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Le parti politique Gnec-R, de l’actuel ministre de la jeunesse et des sports, Djaanfar Salim Allaoui alias Sarkozy et ses collaborateurs ont tenu une conférence de presse à Mutsamudu samedi en fin de soirée. Il évoque deux problématiques dites majeurs de l’actualité de notre pays. La tenue du procès de l’ancien président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi et la suite de la conférence de Paris tenue en décembre 2019. 

 


L’actuel secrétaire général du parti Gnec-R et ministre de la Jeunesse et des Sports revient sur un pan de l’histoire du pays, en 2008. Il rappelle les événements, lors du débarquement contre Mohamed Bacar président déchu de l’île autonome de Ndzouani, ordonné par Ahmed Abdallah Mohamed Sambi alors chef de l’État. « Certaines voix se sont élevées pour propager contre moi, des informations selon lesquelles j’avais fui la justice comorienne après le débarquement militaire de mars 2008 aux conséquences désastreuses pour Ndzuani. J’ai délibérément choisi de rester dans l’île, pour affronter la justice de l’époque, la justice de mon pays. Une justice en qui, j’avais entièrement confiance. Les choses ne sont malheureusement pas passées comme il fallait. Tout s’était très bien passé jusqu’à l’élection du Président Sambi. Je devais fuir. J’ai dû aller à Mayotte jusqu’à la fin du mandat de Sambi », rappelle Djaanfar Salim Allaoui.


Et lui de poursuivre sur ses 8 années de démêlés judiciaires avec la justice comorienne. « Le 08 février 2013, je suis passé à nouveau sous contrôle judiciaire. De démêlés judiciaires en démêlés, j’ai pris le temps de patienter. J’ai aussi pris la peine de me confronter à l’appareil judiciaire de mon pays. Finalement, le 4 juin 2016, j’ai eu mon ordonnance de non-lieu. Il m’a fallu 8 ans de poursuite judiciaire, de peine, de souffrance, de sacrifice et de persévérance », s’est-il plaint.En réponse à une question d’un confrère de la Radio-Télévision Ndzuani il soulignera « j’ai pardonné Sambi. Mais je n’oublie pas. J’étais profondément blessé. J’ai même pardonné à cette justice en qui j’ai cru », confie Djaanfar Salim Allaoui.


A l’entendre, les mêmes membres de la cour qui l’ont, à l’époque jugé sont les mêmes qui vont aujourd’hui conduire le procès de l’ancien président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi. « Il y a une justice dans ce pays. Et le président Sambi doit avoir confiance en cette dernière, comme il nous invitait à le faire en son temps. J’ai eu moi-même à faire la douloureuse expérience. Qu’il accepte la justice. Il y’aura un jugement clair, juste, et équitable pour toutes les parties », fait-il observer. 

Retombées positives de la Conférence de Paris

Dans ce même rendez-vous avec la presse, le ministre et ses collaborateurs ont évoqué la suite de la conférence des bailleurs tenue en 2019, à Paris. Dans quelques jours, le 03 décembre prochain, les Comores vont savoir sur les retombées positives de la conférence de Paris. « C’est la tenue du séminaire gouvernemental faisant suite à la conférence des bailleurs en faveur des Comores, qui s’était déroulée à Paris. C’est un rendez-vous hautement capital, une marche en avant menée par le chef de l’État, Azali Assoumani vers la construction des Comores nouvelles. C’est en vue d’appuyer les efforts et la feuille de route du gouvernement. Un programme décliné en trois grands axes qui sont : les projets phares, structurels et sectoriels », a-t-il exposé devant la presse et des dizaines de personnes venues assister à la conférence.

Par Ahmed Zaidou (Stagiaire)

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