Un atelier de concertation et de partage d’informations sur la disponibilité des produits de première nécessité et la chaîne d’approvisionnement s’est tenu le mercredi 2 juillet dans la salle de conférence de la Chambre de commerce de Ngazidja. L’objectif a été d’informer et de discuter des mesures prises pour éviter les pénuries récurrentes de ces produits essentiels.
Réunissant les organisations professionnelles du secteur privé et les importateurs, cette rencontre a permis d’échanger sur les difficultés rencontrées et de réfléchir collectivement à des stratégies correctives pour garantir l’approvisionnement du pays, notamment en cette période de forte consommation.
Une étude comparative des importations de cette année et de l’année précédente a mis en évidence une bonne disponibilité du riz ordinaire et du riz de luxe sur les marchés. En revanche, un déficit important a été constaté concernant la sardine, le sucre, certaines huiles et produits carnés. « C’est précisément pour cela que nous avons convié les opérateurs économiques, afin qu’ils nous expliquent la situation et que nous puissions, ensemble, anticiper d’éventuelles pénuries, particulièrement en cette période », a expliqué Hamidou Mhoma, directeur régional de la Ccia Ngazidja.
Ailes de poulet en rupture
Il a indiqué que les échanges avec les opérateurs ont été encourageants. En ce qui concerne les produits carnés, par exemple, des conteneurs sont attendus dans les jours à venir. Pour la sardine et le sucre, il y a également des possibilités de réapprovisionnement rapide, selon les assurances fournies. Toutefois, une rupture a été observée au niveau des ailes de poulet.
Hamidou Mhoma a néanmoins tenu à rassurer la population. « Les cuisses de poulet, la viande et le poisson sont disponibles sur le marché. Notre rôle, en tant que Chambre de commerce, est de veiller à l’équilibre du marché en menant régulièrement des études comparatives sur les importations, afin de proposer des solutions concrètes pour prévenir ces pénuries qui pénalisent à la fois les consommateurs et les importateurs », a-t-il assuré.