Le vice-président en charge du ministère de l’Economie, Djanfar Ahmed Saïd, a convié la presse hier, lundi 29 mai dans les locaux de son ministère, pour faire le point des dispositions prises dans le cadre du mois sacré.
Selon lui, la vice-présidence en charge de l’Economie, en partenariat avec les chambres de commerce insulaires et la direction générale de l’Economie, a lancé le marché spécial pour le mois du ramadhwani au niveau des trois îles, comme celui de Moroni derrière le siège du Conseil de l’île, afin de faciliter l’achat des produits en un seul endroit et éviter les débordements au niveau des rues.
Dans le même cadre, Djanfar Ahmed Saïd a insisté sur le fait qu’il vient de signer un arrêté fixant les prix des produits de première nécessité. Il demande à tous les commerçants de respecter ces prix fixés par le gouvernement parce qu’ils ne sont pas fixés unilatéralement.
Sévèrement sanctionnée
«Nous les avons fixés en commun accord avec les opérateurs économiques en tenant compte de la manière dont ils ont fait leurs commandes. Nous savons comment ils ont payé au niveau de la douane ainsi que le prix de revient.
Le ministère de l’Intérieur est derrière nous pour appuyer la structure du prix», a-t-il fait savoir. Il a, à cet effet, montré que la direction phytosanitaire va travailler de pair avec la direction de l’économie pour se rassurer et rassurer la population que les produits qui sont sur le marché ne sont pas périmés.
Pour que le respect desdits prix soit effectif, le vice-président en charge de l’Economie a affirmé que le ministère de la Justice est au courant des prix homologués. Sur ce, «toute personne qui tentera de ne pas respecter ces prix sera sévèrement sanctionnée.
Parce que les opérateurs ont participé à la fixation des prix. Aucune justification n’est valable du non-respect de l’arrêté», a-t-il martelé, avant d’ajouter que les citoyens doivent accompagner ces mesures en apportant les informations au Gouvernement.
«C’est ce qui permettra de savoir celui qui ne les respecte pas. Il n’est pas question, il n’est pas sage de les laisser sous l’ombre. Contrairement aux autres pays, ici on a tendance à revoir les prix des produits de première nécessité à la hausse durant ce mois», a-t-il regretté.