Quatorze coopératives agricoles comoriennes, issues des trois îles de l’archipel, ont bénéficié d’une formation technique intensive sur la certification biologique, dans le cadre du projet d’Appui aux filières d’exportation et de développement rural (Afidev). Financé par l’Agence française de développement (Afd) à hauteur de 55 millions de francs comoriens, le programme a été mis en œuvre en collaboration étroite avec le ministère de l’Agriculture, de la Pêche et de l’Artisanat.
Durant quatre jours, les producteurs de vanille, ylang-ylang et girofle ont été accompagnés par le groupe Ecocert Transition. À travers cette initiative, ils ont acquis une compréhension approfondie des exigences des cahiers des charges biologiques, notamment ceux en vigueur en France et en Union européenne.
La session, qui s’est tenue à Ngazidja, a réuni une vingtaine de participants et vise au bout, à renforcer la compétitivité des filières comoriennes sur les marchés internationaux, tout en assurant leur conformité aux standards bio.
La cérémonie de clôture s’est déroulée à l’hôtel Retaj en présence de plusieurs responsables, dont Said Alfeini Mdaouhoma, de la coopérative Mayendeleo. Ce dernier a parlé de l’importance de cette formation, née d’un constat fait lors d’un voyage à Paris en 2024. «La demande de produits certifiés bio est forte, et cette formation répond à ce besoin», a-t-il dit. Pour Hassane Abdou Islam, préparateur de vanille, «cette formation a permis de mieux comprendre les pratiques à éviter et les procédures à suivre pour garantir la qualité biologique des produits». Une visite de suivi est prévue dans les exploitations afin de consolider les acquis .