Dans le cadre de la mise en œuvre du projet Bundo la Malezi visant la réhabilitation et la construction d’établissements publics en Union des Comores, une cérémonie de signature des six premiers contrats de travaux de la phase 1 s’est tenue avant-hier mercredi, 19 novembre au ministère de l’Education nationale. Le ministre de l’Education nationale, Bacar Mvoulana, le directeur de l’Agence française de développement (Afd), Thierry Liabastre et son adjoint, Nicolas Gury, les secrétaires généraux, les gestionnaires, les représentants des entreprises attributaires ainsi que les directeurs généraux et techniques des établissements bénéficiaires ont pris part à cet évènement.
Le ministre de l’Education nationale a exprimé sa joie de prendre part à cette étape qu’il juge «déterminante dans la mise en œuvre de notre vision pour un système éducatif plus solide, plus inclusif et mieux structuré». Et d’expliquer que ces six contrats, sur les quatorze prévus pour cette première phase, seront suivis très prochainement par huit autres, portant à 22 le nombre de chantiers actifs dès janvier 2026, répartis entre 4 lycées, 10 collèges et 8 écoles primaires publiques des phases zéro et une. Bacar Mvoulana a saisi l’occasion pour saluer l’appui de la France à travers l’Agence française de développement, «premier partenaire du développement de notre système éducatif», citant à cet effet, son rôle stratégique dans la modernisation des infrastructures scolaires.
S’adressant aux chefs d’entreprises, le ministre de l’Education a insisté sur l’importance de livrer «des écoles sûres, modernes, inclusives et conformes aux standards internationaux», tout en contribuant à l’emploi local et à la dynamique économique. «Vous avez ici l’occasion de permettre aux Comores d’atteindre l’émergence à l’horizon 2030», leur a-t-il dit, les appelant à faire de cette signature, une nouvelle page de l’éducation comorienne.
Valoriser la main d’œuvre locale
A son tour, le directeur de l’Afd, Thierry Liabastre a salué l’engagement exemplaire des autorités comoriennes dans la conduite de ce programme indiquant que «l’éducation est un pilier fondamental du développement humain et un levier de cohésion nationale».Selon lui, le soutien de l’Afd s’inscrit dans une relation de confiance et de long terme avec l’Union des Comores, précisant que le programme Bundo la Malezi, est l’illustration concrète de cette coopération ambitieuse, centrée sur l’amélioration des conditions d’apprentissage pour tous les enfants comoriens.
Thierry Liabastre a réaffirmé la disponibilité de l’Agence française de développement, à accompagner les prochaines phases de ce programme dans une logique de partenariat durable et d’impact mesurable.
Notons que le projet Bundo la Malezi est un programme du gouvernement comorien et financé par l’Agence française de développement et qui vise à améliorer le système éducatif, notamment en rénovant et construisant des infrastructures scolaires, en promouvant le sport comme outil pédagogique et en renforçant les compétences des enseignants.
Selon le ministre Bacar Mvoulana un montant global des marchés signés s’élevant à plus de 897 242 582 millions de francs comoriens est attribué exclusivement à des entreprises comoriennes afin de montrer une volonté affirmée de valoriser les compétences nationales et de stimuler l’économie locale.
Il s’agit de l’entreprise Wirdane & Fahar Construction pour l’Ecole primaire public de Mbueni (Epp Mboueni) avec un budget de 143 643 763 francs comoriens (291 972 euros), la société Gecico sans frontière pour l’Epp de Mwandzaza Mboini pour 99 522 161 francs (202 294 euros), Azra pour la rénovation du Collège Rural de Dzahani 2 (Cr Dzahani 2) avec un budjet de 174 413 901 francs (354 523 euros), Scmpc pour le Cr Vanamboini pour 216 974 416 francs, soit 355 880 euros. Le projet se poursuit également à Mwali avec l’entreprise Al Camar Construction qui va rénover l’Epp Salami avec 175 081 667 francs et Gecico Sans Frontière pour l’Epp Mboingoma pour une some de 88 139 371 francs (179 156 euros).
