Les responsables du programme dénommé «Gérez mieux son entreprise (Germe)» ont procédé, lundi 13 février à l’hôtel Retaj à un atelier de formation des formateurs dirigée par des formateurs dépêchés à Moroni par l’Organisation Internationale de Travail (Oit). Il s’agit d’une formation axée sur les méthodes de développement d’une entreprise, expérimentée par l’institution basée à Genève en Suisse.
Cette formation devrait offrir des outils aux jeunes, permettant de les guider jusqu’à la fin de leurs parcours universitaires dans l’objectif de les aider à entreprendre avec rigueur dans leurs projets respectifs. Cette formation propose un lien entre l’économie bleue et les enseignants. «C’est une formation des formateurs pour qu’ils puissent en former d’autres par la suite», a expliqué le directeur du projet, Ibrahim Diallo. Elle permet également de savoir et d’acquérir la confiance en soi tout en sachant se projeter sans aucune inquiétude. Elle comporte «deux méthodes pratiques d’une part une méthode de cible instruite et celle de non-instruite», d’autre part. «C’est une manière de dispenser les formations à certains types d’apprenants. Elle consiste à réguler une formation bien appropriée aux entrepreneurs instruits en fonction de leurs compétences, et par la suite donner également à ceux qui ne le sont pas pour leur permettre d’exceller eux aussi dans leurs projets», a-t-il affirmé.
2.000 étudiants toutes formations confondues
«La formation misera aussi en principe sur la promotion du programme Germe, introduire des attentes pour mieux améliorer les approches, faire valoir à une sélection des candidats et une organisation de séminaire de formation des entrepreneurs notamment à partir d’une conduite de séminaire de formation pour les potentiels entrepreneurs». D’autre part, une évaluation de l’impact du programme Germe devrait être engagée. «Notre objectif principal est de permettre aux entrepreneurs d’avoir un esprit entrepreneurial. Mais aussi permettre à ces entrepreneurs d’avoir des plans d’action quant à la réalisation de leurs projets», a ajouté Ibrahim Diallo. Toujours selon lui, «la mission est d’introduire la méthode micro, qui consiste à effectuer un travail sur le terrain pour élaborer des techniques d’amélioration de l’économie en cas de catastrophe, crise, guerre ou d’autres inconvénients».
Par ailleurs, la formation se poursuivra, pour une durée de deux semaines, au profit des entrepreneurs qui bénéficieront des compétences des formateurs formés par les anciens formateurs. Ainsi, grâce à l’appui de la chambre de commerce (Uccia), les promoteurs du programme disposent d’un vivier de 2.000 étudiants toutes formations confondues dans les centres identifiés. Et environ, dix filières seront à la disposition des bénéficiaires sur l’ensemble des quatre îles.
Par Nakib Issa (stagiaire)
