La secrétaire générale du ministère de l’Énergie, Mohamed Ali Charifa, a présidé la première réunion du comité de pilotage du Programme national de mini-réseaux en Union des Comores. Ledit comité assure la supervision au plus haut niveau et l’approbation des décisions stratégiques du projet. Il est composé de divers membres, dont des secrétaires généraux des gouvernorats, des universitaires, et d’autres experts. Sa mission est de fournir une orientation au projet, en veillant à ce qu’il respecte les contraintes spécifiques à son exécution dans le cadre du Programme de mini réseaux du Fem (Fonds mondial pour l’environnement) en Afrique. Ces rôles, ainsi que la supervision du projet, ont été discutés tout au long de l’atelier.
Un projet de quatre ans
Selon Vera Hakim, représentante résidente adjointe du Système des Nations Unies, le choix de ces localités repose sur les difficultés d’accès aux réseaux électriques et leur importance pour l’économie agricole du pays. «Ces trois zones sont agricoles, et il est essentiel de faciliter l’accès à l’énergie pour soutenir les activités des habitants et des travailleurs agricoles », a déclaré la secrétaire générale, Mohamed Ali Charifa. Elle a également souligné que, bien que 99 % des villes et villages comoriens soient électrifiés, certaines zones agricoles, comme celles-ci, méritent une attention particulière.
Le projet, qui s’étendra sur quatre ans, prévoit des travaux sur le terrain et des rencontres régulières entre les bénéficiaires et les responsables du projet, afin d’évaluer l’impact sociétal et de cerner les besoins. La secrétaire générale a salué la qualité des débats, décrivant la réunion comme «vivante et constructive».
Les participants ont également souligné l’importance de cette initiative, qui devrait avoir un impact positif tant sur le plan social qu’économique. « Les zones rurales bénéficiaires rencontrent des difficultés majeures, notamment l’accès aux sites et à l’eau.
Nous encourageons les initiateurs et les partenaires de ce projet qui vise à améliorer les conditions de vie des personnes travaillant dans ces régions », a déclaré Ahmed Bakar, directeur général de l’Institut universitaire de technologie (Iut). Il a toutefois exprimé ses préoccupations quant à l’utilisation des fonds, craignant que ceux-ci ne soient gaspillés dans des études de faisabilité et des recrutements d’experts extérieurs, au détriment des résultats escomptés. A suivre.