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Projet Afidev-Lancement d’appel à projets I 984 millions pour soutenir la filière vanille, ylang-ylang et girofle

Projet Afidev-Lancement d’appel à projets I 984 millions pour soutenir la filière vanille, ylang-ylang et girofle

Société | -   Mhoudini Yahaya

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L’appel à projets permettra donc de “soutenir à hauteur de 984 millions de nos francs les entreprises et coopératives comoriennes répondant aux critères de sélection à savoir des projets portés par des entreprises de taille moyenne à importante activité”, ainsi que par “de grandes coopératives, avec un financement variant entre 30.000 et 200.000 euros”.

 

Le ministre de l’Agriculture, Houmed M’saidie, et l’ambassadeur de France en Union des Comores, Sylvain Riquier ont procédé lundi dernier, au lancement officiel de l’appel à projets pour l’octroi de financements visant “la transformation, le conditionnement et le positionnement des produits des filières vanille, ylang-ylang et girofle”, dans le cadre du projet d’appui aux filières d’exportation et au développement rural, communément appelé Afidev.

Valoriser les produits de rente

Le projet est l’une des composantes du Plan de développement France-Comores (Pdfc) lancé en septembre 2021 et mis en œuvre par Expertise France en étroite collaboration avec le ministère de l’Agriculture. Il vise à “soutenir la création d’emplois durables et qualifiés”, en particulier pour les jeunes et pour les femmes, “à améliorer la compétitivité, l’organisation et la diversification des filières agricoles d’exportation, ainsi qu’à contribuer à augmenter les volumes, les valeurs et la qualité des productions”. L’appel à projets a pour objectifs “l’amélioration de la qualité des produits issus des différentes filières d’exportation, l’augmentation des volumes de production afin d’améliorer l’adéquation entre l’offre comorienne et la demande nationale et internationale et plus largement, l’intégration du secteur du commerce extérieur des Comores dans le marché mondial”.


L’appel à projets permettra donc de “soutenir à hauteur de 984 millions de nos francs les entreprises et coopératives comoriennes répondant aux critères de sélection à savoir des projets portés par des entreprises de taille moyenne à importante activité, ainsi que par de grandes coopératives, avec un financement variant entre 30 000 et 200.000 euros”. Mais aussi des projets présentés par des microentreprises ou petites coopératives, avec un financement compris entre 5000 et 30.000 euros. “En choisissant d’apporter un appui au secteur agricole à travers les filières de rente et d’aider à l’opérationnalisation du plan national d’investissement agricole, le gouvernement contribue fortement à la relance du développement du secteur agricole et continue dans cette avancée en misant sur le financement des actions à forte valeurs ajoutées”, a fait savoir le ministre de l’agriculture”, Houmed M’saidie.

L’augmentation des volumesà l’export, l’amélioration en qualité des produits

Il précisera que c’est donc “l’occasion de bâtir une industrie” autour de ces filières de rente et de valoriser la qualité incontournable des produits de rente. “Le gouvernement français à travers l’Afd a été bien inspiré d’apporter son soutien à cette politique en mettant en place avec nous le projet Afidev, initié pour favoriser l’intégration et la transition des filières vers l’innovation”, a ajouté le ministre. De son côté, l’ambassadeur de France, Sylvain Riquier soulignera que l’accompagnement proposé ne pourra apporter ses fruits sans l’adhésion de tous les acteurs, sans un alignement sur la politique gouvernementale, sans une parfaite résonnance avec le secteur privé, et enfin, sans les effets multiplicateurs des efforts conjugués des pouvoirs publics et des entrepreneurs.

“Grâce à cet appel à projets, les entreprises et coopératives lauréates seront donc en capacité d’apporter une contribution déterminante à l’atteinte des objectifs d’Afidev, par l’augmentation des volumes à l’export, l’amélioration en qualité des produits mis sur le marché mondial, par la signature de nouveaux contrats avec les pays importateurs, par l’impact attendu sur la création d’emplois durables, qualifiés et rémunérateurs, pour les jeunes et pour les femmes”, a expliqué Sylvain Riquier.

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