Un atelier de formation sur le code de la route révisé a été ouvert le samedi 10 décembre dernier à la direction régionale de la santé dans l’île de Mwali. Les chauffeurs du projet Compass des îles sont les bénéficiaires de cette formation de trois jours organisée par le ministère de la Santé en partenariat avec la gendarmerie nationale. L’objectif est de “renforcer les capacités des chauffeurs sur le nouveau code routier et d’informer, sensibiliser sur les bonnes pratiques sur les missions des chauffeurs grâce aux outils qu’ils vont acquérir”. 

Le commandant de la gendarmerie nationale a fait savoir que cette formation entre dans le cadre “de la campagne de sensibilisation sur la sécurité routière et s’appuie au nouveau cadre institutionnel de gestion de sécurité routière”.  Cette formation “témoigne aussi d’une bonne coordination des actions des acteurs de la sécurité routière pour la réussite et l’efficacité de la lutte contre les accidents de la circulation causés pour la plupart de temps par l’excès de vitesse, la conduite en état d’ivresse,  ou par au le téléphone au volant”. 

La sécurité et la sûreté routières

Notons que depuis 2004, aux Comores,  la sécurité routière est considérée  comme un domaine en lien avec la santé publique. “En effet,  les accidents de la circulation constituent un problème de santé publique majeur qui a de lourdes conséquences en termes de mortalité et de morbidité. Ce qui justifie la collaboration entre le programme du ministère de la santé dont le projet Compass et  la gendarmerie nationale”,  démontre le commandant de la gendarmerie nationale. Quant au coordonnateur de l’unité de gestion du projet Compass, Ahmed Abdallah,  il a, dans son discours,  exprimé sa satisfaction de “constater la grande préoccupation dont fait preuve la gendarmerie nationale face à ce nouvel enjeu qui entre dans le cadre de la préoccupation de santé publique”.

Le coordonnateur a ensuite souhaité que les travaux soient fructueux, et répondent aux attentes des organisateurs, donc la gendarmerie nationale et le ministère de la santé. Il a enfin,  souhaité qu’à la fin de la formation,  les bénéficiaires puissent améliorer leurs connaissances et leurs pratiques en matière de conduite et les appliquer immédiatement dans l’exercice de leurs fonctions afin d’assurer la sécurité et la sûreté routières.  “Je salue le partenariat gendarmerie et ministère de la Santé et je souhaite qu’il perdure  car, c’est ensemble que nous arriverons à réduire les accidents de la route”,  conclut le coordonnateur du projet Compass.