Des agents du ministère de la Santé et des techniciens de la Banque mondiale se sont réunis durant trois jours, du lundi 20 au mercredi 22 février, à l’auberge les Abou à Fomboni pour une revue à mi-parcours du projet dénommé “Approche Globale de Renforcement du Système de Santé (Compass), porté par le gouvernement comorien et financé par la Banque mondiale à hauteur de 30 millions de dollars (plus de 13 milliards de francs comoriens). Selon le secrétaire général du ministère de la Santé, Dr Said Anli
Aboubacar, la rencontre était nécessaire pour évaluer la gestion du projet. “Il est normal que l’on s’assoie après deux ans et demi pour un projet de cinq ans, voir si on est en phase avec les objectifs que nous nous sommes fixés au départ”, a-t-il justifié. Il a ensuite exprimé sa satisfaction après 30 mois d’activités. “Heureusement on s’est rendu compte que beaucoup d’indicateurs qu’on s’est fixés au départ sont en bonne progression et d’autres ont été déjà atteints. Nous sommes là aujourd’hui pour voir ce qui peut être réajusté, aménager quelques activités pour qu’à la fin du projet tout le monde soit satisfait et espérer avoir un Compass 2”.
La maintenance des équipements et appareils dans les centres de santé
Plusieurs résultats ont été atteints notamment la dotation des moyens de supervision (véhicules de supervision) dans chaque district sanitaire des Comores. C’est la première fois qu’on dote le pays au même moment de 22 ambulances sur le territoire national. L’on apprend “la mobilisation d’équipements, des plans de réhabilitation, des sessions de formation des agents de santé”, entre autres. Le secrétaire général ajoute aussi qu’ “ il y a également les contrats des sages-femmes dans les maternités pour contribuer à la réduction des décès maternels, on a contracté avec des médecins pour faciliter la prise en charge des malades, les résultats sont nombreux, on l’a constaté pendant la Covid-19 “.
Docteur Said Anli Aboubacar revient aussi sur l’importance des matériels dans les districts de santé. “C’est important de disposer des équipements pour que les patients soient rassurés de la qualité des soins qui lui sont administrés mais l’essentiel c’est la maintenance de ces équipements, un domaine qui fait défaut dans notre pays”. Notons que parmi les ajustements discutés au cours de cette réunion, on notera surtout, d’après le secrétaire général du ministère de la santé “la formation des cadres dans la maintenance afin d’avoir des équipes dans chaque pour assurer la maintenance de ces équipements et aussi plaider auprès des bailleurs pour un deuxième Compass pour accompagner ces œuvres déjà mises en place”.