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Projet de code de l’information et de la communication I «Les medias en ligne doivent être réglementés aux Comores»

Projet de code de l’information et de la communication I «Les medias en ligne doivent être réglementés aux Comores»

Société | -

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Le projet de loi portant code de l’information et de la communication est en examen en commission depuis le mercredi 14 avril. En deux jours des travaux, 7 articles sur 158 ont été examinés et adoptés. Le terme «medias en ligne» et sa définition (à intégrer) avaient dominé le débat pendant les deux premiers jours.

 

Le projet de Code de l’information et de la communication est en examen à l’Assemblée nationale. Depuis mercredi 14 avril, les travaux sont ouverts par la commission de Production, de l’Equipement et de l’Environnement. En présence du Conseil national de presse et de l’audiovisuel (Cnpa), des patrons de la presse comorienne, du Syndicat national des journalistes aux Comores (Snjc), mais également du ministère de l’Information, de l’Anrtic et certains journalistes, la commission révise minutieusement le projet de loi, article par article. En deux jours de travaux qui ont duré 10 heures de temps, seulement 7 articles (sur 158) ont été examinés et adoptés en commission
Le président de la commission de la production, le député Ali Mohamed Abdou, a tenu a souligner l’importance de ce «projet de loi portant code de l’information et de la communication». «Le moment est venu de réguler le domaine de l’information et de la communication aux Comores. Nous avons l’obligation mais aussi le devoir d’étudier en détail ce projet de loi afin de ne rien manquer. C’est pourquoi d’ailleurs nous avons sollicité la présence du Cnpa, du syndicat des journalistes et des techniciens du domaine, notamment le ministère de l’information», a souligné le rapporteur de la commission, le député d’Itsandra sud, Hassane Mohamed.


Ce dernier avant de faire savoir que «le métier de journaliste est aujourd’hui banalisé et pourtant, c’est un métier noble qui demande rigueur, professionnalisme et responsabilité. Il faut mettre de l’ordre, il faut réguler sans porter atteinte à la liberté d’expression qui constitue un indicateur important en démocratie. Mais, il faut reconnaitre que les réseaux sociaux ont pollué l’environnement médiatique comorien. Il faut donc réguler cette noble profession. Les medias en ligne doivent être réglementés aux Comores», a insisté le député


De leur coté, les journalistes, par la voie du syndicat national des journalistes aux Comores (Snjc), soulignent qu’il s’agit d’une occasion «en or» pour discipliner la profession et réguler les medias sociaux dont le statut n’est nullement mentionné sur les lois et règlements aux Comores.
«Le débat s’est penché beaucoup plus sur le terme «medias sociaux». J’ai insisté avec mes collègues pour intégrer les nouveaux medias (medias en ligne) sur le code de l’information. Heureusement, les députés ont pris en compte nos préoccupations et semblent d’accord avec nous», a indiqué le secrétaire général du Snjc, Chamsoudine Saïd Mhadji. Le Snjc espère que les débats finiront par poser des règles strictes sur l’exercice du métier de journaliste aux Comores. «Tout le monde ne peut pas se prétendre journaliste. Il y a des conditions à remplir pour le devenir», a-t-il insisté.

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