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Projet de filets sociaux et de sécurité (Pfss) I L’équipe du projet a présenté son bilan aux autorités de Ndzuani 

Projet de filets sociaux et de sécurité (Pfss) I L’équipe du projet a présenté son bilan aux autorités de Ndzuani 

Société | -   Ahmed Zaidou

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Le projet «Mayendeleyo», financé par la Banque mondiale, a soutenu la population comorienne après que le pays ait été touché par les cyclones, la Covid-19 et maintenant les effets indirects de la guerre en Ukraine. En chiffres, entre 2020 et 2023, «ce sont 33 salles de classes réhabilitées ou construites, 10 pistes rurales, 1 550 ménages ont bénéficié de 2500 franc par jour pendant 30 jours, 3 306 ménages ont bénéficié de 315 000 franc en 3 tranches et 6 300 ménages qui ont bénéficié de 75.000 francs».

 

Les responsables du Projet filets sociaux et de sécurité (Pfss) ont présenté, ce jeudi au palais de Dar Nadja à Patsy à Ndzuani, le bilan des trois années d’activités, commune par commune et les perspectives des 4 ans à venir aux préfets, aux maires et au cabinet de l’exécutif de l’île.


La deuxième phase du projet qui court de 2023-2027 est dotée d’une enveloppe de 30 millions de dollars pour 40 000 ménages bénéficiaires au niveau national. C’est le projet «filets sociaux de sécurité résilientes et adaptatifs aux chocs aux Comores» qui l’annonce dans un atelier de sensibilisation et d’information aux autorités de l’île.


Le projet «Mayendeleyo», financé par la Banque mondiale, a soutenu la population comorienne après que le pays ait été touché par les cyclones, la Covid-19 et maintenant les effets indirects de la guerre en Ukraine. En chiffres, entre 2020 et 2023, «ce sont 33 salles de classes réhabilitées ou construites, 10 pistes rurales, 1 550 ménages ont bénéficié de 2500 franc par jour pendant 30 jours, 3 306 ménages ont bénéficié de 315 000 franc en 3 tranches et 6 300 ménages qui ont bénéficié de 75.000 francs».

Rendre compte aux autorités

Le projet répond-t-il au besoin actuel ? «Oui», selon la nouvelle commissaire nationale en charge de la solidarité, de la protection sociale et de la promotion du genre, Maissara Adam Mondoha. «Le projet répond aux attentes de la population. Nous ne pouvons pas aller vers l’émergence sans un niveau minimum de vie. Je suis tout à fait d’accord que ce projet apportera un changement dans la vie», dit-elle.
Pour sa part, le directeur de cabinet du gouverneur de l’île, Saindou Ali Assane s’est exprimé au nom du gouverneur Anissi Chamssiddine, demandant à ce que l’aide parvienne à ceux qui en ont vraiment besoin. «Le gouverneur sollicite que les aides arrivent aux bénéficiaires les plus démunis. Nous devons donner la chance à ceux qui sont les plus demandeurs. Nous devons collaborer pour l’identification des personnes vulnérables», dit-il.


Le projet a également dispensé des formations et sensibilisations sur les mesures d’accompagnement citoyennes et des techniques de base pour l’opérationnalisation d’activités génératrices de revenus. «Nous voulons montrer les efforts et les perspectives à venir, montrer ce qui a été mis en œuvre après les catastrophes qui ont secoué la population comorienne. C’est un travail de trois années, de 2020 à 2023 et les 4 prochaines années à venir au départ de février 2023 au mois de juin 2027 pour soutenir les familles les plus démunies.

C’est un projet qui travaille directement avec le ministère de la Santé et l’exécutif de l’île», fait savoir le coordinateur national du Pfss, Ibrahima Ahamada avant d’expliquer que «nous voulons impliquer les administrateurs du pays à travers cette séance de sensibilisation et d’information. Nous avons également dispensé des formations de suivi. Nous avons principalement travaillé dans l’élevage, l’agriculture et le commerce de proximité. Nous pouvons dire que l’objectif est atteint. Nous allons couvrir plus de bénéficiaires que les années précédentes».


De son côté, Amri Salim, directeur régional du projet à Ndzuani, montre l’importance d’informer les élus locaux du projet en cours. «Ce nouveau projet va de pair avec le plan Comores émergent dans la lutte contre la crise socioéconomique que traverse le pays. Nous avons toujours la volonté d’informer les autorités locales d’un projet avant son exécution dans les villes d’intervention. C’est aussi parce que c’est la volonté de la coordination d’informer les autorités pour qu’elles soient au courant de toutes les étapes du projet. Nous sommes à notre 5e suivi du projet. Jusqu’à 80 % des bénéficiaires sont satisfaits de leur activité suite au soutien du projet».

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