Le coordonnateur national du projet Post-Kenneth et de résilience a présidé un atelier pour «la présentation du rapport de démarrage de l’étude de diagnostic côtier du littoral comorien», mercredi à l’Hôtel Retaj à Moroni. Hassani Bacar Maecha a annoncé le démarrage des travaux de reconstruction de quatre digues détruites lors du passage du cyclone Kenneth au mois d’avril 2019.
L’ancien directeur général de l’aménagement du territoire a cité les digues de Fumbuni, à Ngazidja, Djwaezi et Nyumachuwa à Mwali et de Page à Ndzuani. Les ouvrages permettront de répondre aux problèmes de l’’érosion côtière et de la submersion marine dans les zones ciblées.
Une étude diagnostic de l’érosion côtière
«Plus de trois kilomètres seront construits sur l’ensemble des îles, à raison d’au moins un par île», d’après le coordonnateur. «Avec l’appui de la Banque mondiale, nous avons pu initier et mettre en œuvre les 4 composantes du projet, notamment la composante 2 axée sur la résiliences côtière et infrastructure routière», devait-t-il insister avant d’énumérer certains axes prioritaires de ces experts. Il s’agit d’une étude diagnostic du littoral sur l’ensemble des îles, une proposition des scénarios d’aménagement des 4 sites jugés plus exposés et la mise en place des termes des références pour le recrutement des maîtres d’œuvres.
Au cours de l’atelier, deux techniciens du groupement d’entreprises, dénommé Egis, Brière Christophe et Camille Laquette, ont présenté l’analyse des éléments du diagnostic de l’érosion côtière et de la submersion, en présence d’une représentante de la Banque mondiale chargée de ce projet, Dr Isabelle Céline Kane, entre autres. Les experts ont effectué des visites sur l’ensemble des îles pour constater les dégâts des milieux littoraux et côtiers qui nécessitent le rétablissement rapide des structures de protection grâce à un appui d’un montant de 45 millions de dollars alloués par la Banque mondiale.
L’entreprise devra ainsi élaborer un avant-projet sommaire et un autre qui sera beaucoup plus détaillé qui vont déterminer une construction des infrastructures dures (les digues de protections) ou des infrastructures douces, (les traitements des mangroves), d’après Hassane Bacar Maecha. Le responsable du laboratoire national des travaux publics (Lntp) a sollicité «des études profondes pour mieux protéger la population côtière aux risques». Aucun calendrier d’exécution des travaux physiques n’a été annoncé.