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Projet de résilience des systèmes alimentaires I Formation sur la gestion des risques environnementaux et sociaux

Projet de résilience des systèmes alimentaires I Formation sur la gestion des risques environnementaux et sociaux

Société | -   Ahmed Zaidou

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Une vingtaine de personnes a participé à un atelier de formation sur les normes et principes en matière de gestion des risques environnementaux, sociaux, et de violence basée sur le genre. Cet atelier s’inscrit dans le cadre du Projet de résilience des systèmes alimentaires aux Comores (Fsrp), qui succède au Projet intégré de développement des chaînes de valeur et de compétitivité. Le projet prévoit notamment la construction de deux tronçons de route reliant Adda, Ngandzale, Uzini et Utsa.


L’atelier, organisé ce mardi à l’hôtel Johanna Livingstone à Mutsamudu, a permis de présenter aux parties prenantes les préalables du projet. Des notions clés, comme la gestion des risques de Vbg et le mécanisme de plainte, ont été exposées. Les documents-cadres du projet, ainsi que leur importance, ont également été communiqués.
Le Fsrp envisage la construction de pistes de 4 mètres de largeur. Un premier tronçon de 8 kilomètres entre Adda et Uzini, en passant par Outsa, et un second de 8 kilomètres reliant Ngandzale à Uzini. La route entre Domoni et Ngandzale serait également prévue en attendant les études du bureau.

La signature du contrat avec l’entreprise chargée des travaux est prévue pour juin 2025. «Le projet intervient dans de nombreux secteurs avec l’objectif de soutenir l’agriculture. Ainsi, des tronçons de route vont être construits pour faciliter le transport des biens et des personnes. Des captages d’eau seront également réalisés. Avec les pêcheurs, nous avons signé des accords de cogestion.

Toutes les activités prévues respectent des normes environnementales, sociales, et de Vbg. Cet atelier vise à sensibiliser sur ces normes. Par ailleurs, la mise en place d’une société de production de provendes est envisagée, ce qui constitue un enjeu majeur pour les éleveurs», a expliqué Charaf-Eddine Msaidié, coordinateur national adjoint du projet.

L’importance du projet pour le développement durable

Dans son discours d’ouverture, la porte-parole du gouvernorat et déléguée à la santé, Mounia Ahamad, a souligné l’importance du projet pour le développement durable et son impact sur les populations bénéficiaires. «C’est une réponse concrète pour renforcer la résilience de nos systèmes alimentaires face aux défis. Les enjeux auxquels le pays fait face aujourd’hui sont multiples : sécurité alimentaire, protection de l’environnement, et justice sociale.

Ces aspects sont interdépendants. Il est donc essentiel de mettre en œuvre des politiques et pratiques à la hauteur de ces défis. En effet, les risques environnementaux et sociaux sont au cœur de notre développement», a-t-elle déclaré.

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