Un atelier dédié à la stratégie de mobilisation du Projet d’appui au renforcement des partenariats avec la diaspora entrepreneuriale comorienne a été organisé mardi 22 novembre à Moroni en présence du secrétaire général du ministère des affaires étrangères, du chef du projet expertise France, du directeur adjoint de l’Agence française de développement (Afd), du commissaire chargé de la diaspora, des différents cadres du ministère des Affaires étrangères, des membres d’Expertise France, de l’Agence française de développement (Afd) et de différentes institutions du pays.

Cet atelier qui va durer trois jours a pour but d’étudier «le renforcement du cadre institutionnel de mobilisation et d’engagement avec la diaspora Comorienne, accompagnement des porteurs de projets socio-économiques issus de la diaspora et la valorisation du capital humain de la diaspora comorienne
Dans son mot d’ouverture, le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, Said Maoulana Mohamed, a fait savoir que le «Projet diaspora» est «une vivante illustration car il entre dans le dispositif du Plan de développement France-Comores (Pdfc) pour appuyer la politique nationale définie dans le plan Comores émergents (Pce)».

Mobiliser la diaspora au service du développement

Il a ajouté : «notre diaspora en France est en effet en mesure d’apporter à notre pays, une expertise qualitative dans plusieurs domaines, afin de lui permettre de faire face aux enjeux actuels de développement socioéconomique», a-t-il déclaré.Pour sa part, Dr Abdoussalam Issa, commissaire chargé de la diaspora auprès du ministère des Affaires étrangères a fait savoir que l’atelier consiste à élaborer la stratégie de mobilisation de la diaspora comorienne. «Il s’agit de l’une des activités phares du projet diaspora qu’est financé par l’Afd et exécuté par Expertise France. La diaspora est au cœur de ce projet. Il y a lieu effectivement de rapprocher cette diaspora aux grandes ambitions de développement». 

Dr Abdoussalam Issa rappelle l’ambition qui demeure la sienne de canaliser les fonds vers des projets dans les secteurs productifs, créateurs de richesses et d’emplois durables. «Je ne passe pas sous silence sa contribution qui est beaucoup plus visible. Mais il s’agit aujourd’hui de voir comment orienter cette contribution pour qu’elle agisse efficacement dans le développement productif, le Plan Comores émergent (Pce), parce qu’il y a beaucoup de thématiques à travers le Pce qui touchent la diaspora. Nous avons visé des partenaires, des institutions qui travaillent avec la diaspora comme l’Anpi, l’Uccia, le commissariat au plan et le ministère des finances. Donc, nous allons entamer trois jours de réflexion pour proposer une ébauche de stratégie pour mobiliser davantage cette diaspora en faveur du développement productif et pour que cette mobilisation contribue efficacement à la politique prônée par le chef de l’Eta», a-t-il expliqué.

À son tour, Laurent Chabrut, chef de projet à Expertise France, chargé spécialement du «Projet diaspora», a fait savoir «qu’à ce stade», il sera difficile, selon lui, «de donner une réponse puisque l’ambition de cet atelier est justement de définir une stratégie de mobilisation de la diaspora».Il ajoute : «je crois que c’est une pierre angulaire du projet qui consiste à valoriser et à renforcer ce partenariat entre les Comores et la diaspora entrepreneuriale. Nous avons trois volets importants le premier est le volet institutionnel, le second est le volet entrepreneurial et le troisième est le volet de renforcement de capacités aux institutions et opérateurs aux Comores», a-t-il délivré.

Par Faissoil Fatihoudine (stagiaire)