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Projet d’accès à l’énergie solaire aux Comores I La Banque mondiale octroie des équipements à la Sonelec

Projet d’accès à l’énergie solaire aux Comores I La Banque mondiale octroie des équipements à la Sonelec

Société | -   Adabi Soilihi Natidja

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Ce sont des transformateurs, poteaux, disjoncteurs, parafoudres et 40 000 compteurs devant participer à renforcer le réseau de distribution électrique dans le pays et à améliorer la qualité de l’énergie livrée aux abonnés.

 

Le ministère de l’Energie a , réceptionné hier, mercredi 11 septembre en fin de journée, deux lots de matériels appartennant à la Société nationale d’électricité des Comores (Sonelec), visant à renforcer le réseau de distribution électrique et à optimiser la gestion de l’énergie. Une remise qui s’inscrit dans le cadre du Projet d’accès à l’énergie solaire aux Comores (Paesc), porté par le gouvernement comorien et financé par la Banque mondiale à hauteur de 43 millions de dollars américains.

L’énergie pour tous

«Le premier lot est composé de transformateurs, des poteaux, des disjoncteurs et des parafoudres. Ils vont permettre de réaliser, dans des meilleures conditions, le transport et la distribution de l’énergie au point de livraison, à la satisfaction de nos clients», a fait savoir le directeur général de la Sonelec, Soilihi Mohamed Djounaid. Et de poursuivre : «Le deuxième lot comprend 40 000 conteneurs et ses composants qui présentent beaucoup d’avantages à la fois pour les clients et pour la Sonelec et vont permettre d’améliorer les performances commerciales de la Sonelec et le service à la clientèle».


«Il y aura des meilleures précisions dans la mesure et ils permettront une facture transparente. Les clients pourront suivre et contrôler leur consommation en temps réels avec un accès à des informations plus détaillés là-dessus. Le paiement peut se faire via Mobile money (Huri Money, Holo, Mvola)», a expliqué Soilihi Mohamed Djounaid, annonçant qu’à partir du 1e octobre des équipes seront mises en place pour déployer ces conteurs sur l’ensemble du territoire national.


Pour sa part, le ministre de l’Energie, Aboubacar Said Anli, a rappelé que depuis son accession à la magistrature suprême, le chef de l’Etat a fait du secteur de l’énergie, une des priorités de ses actions. «Cette politique vise à mettre en œuvre des actions destinées à répondre aux besoins fondamentaux des populations, surtout les plus vulnérables du pays, tant en milieu rural que dans les zones urbaines et périurbaines et à œuvrer pour l’émergence de notre cher pays», a-t-il dit.

Un décaissement de 21%

Et de réaffirmer leur engagement à faciliter l’accès à l’électricité de toutes les couches sociales de notre pays avec une disponibilité suffisante et permanente d’énergie de qualité et à moindre coût, à travers le Projet d’accès à l’énergie solaire (Paesc), combiné au projet relatif à l’exploitation de la géothermie. La mise en service de 3 centrales solaires à Ndzuani, Mwali et Ngazidja fera qu’aucun ménage ni usager du service de l’électricité n’en sera privé.

Le représentant résident de la Banque mondiale aux Comores, Boubacar Sidiki Wabani a indiqué que cette donation témoigne de l‘importance que son institution accorde au secteur de l’énergie. Selon lui, «le Paesc comporte plusieurs composantes visant à relever les défis du secteur et permettre aux Comores d’exploiter leur potentiel en matière d’énergies renouvelables, créer les infrastructures techniques et la capacité institutionnelle nécessaires à l’intégration de l’énergie solaire dans le réseau et à la réduction de la dépendance à l’égard des combustibles importés».


L’adoption de la loi sur les énergies renouvelables l’année dernière, l’adoption du Plan de développement à moindre coût en 2024, avec un mandat au service public pour suivre ce plan et prioriser l’énergie renouvelable dans le réseau de distribution et la réforme tarifaire en 2025 sont les réformes convenues en synergie afin d’augmenter le pourcentage d’énergie renouvelable dans le mix énergétique des Comores à moyen terme. «Avec une date de clôture prévue le 31 mai 2027, soit dans deux ans et demi, le projet affiche un taux de décaissement d’environ 21%», a-t-il indiqué.

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