Les responsables du Projet d’accès à l’énergie solaire aux Comores (Paesc) ont organisé une cérémonie d’installation des membres des comités de gestion des plaintes, le mercredi 3 janvier, au siège du projet, situé à Moroni Sahara. Six comités (deux comités villageois et quatre comités communaux) ont été mis en place en présence de certains maires de Ngazidja, des administrateurs du projet, et d’autres parties prenantes.
« Les sept membres des comités villageois et les dix des comités communaux auront pour rôle de collaborer avec les communautés des communes de Ngazidja où les centrales seront installées», a annoncé Ahmed Mohamed Allaoui, un cadre du projet. Il a assuré que ces membres seront formés sur les mécanismes de gestion des plaintes afin de faire face aux éventuels désaccords avec les habitants propriétaires des terrains qui seront exploités. Des sessions de formation sur ces domaines auront lieu au début du mois de février prochain pour mieux préparer ces membres.
Une centrale photovoltaïque dans chaque île
Le projet, lancé officiellement au mois de juillet dernier, est financé par la Banque mondiale à hauteur de 43 milliards de dollars américains (soit 17 milliards de francs comoriens) pour une durée de 5 ans. Il vise à augmenter la capacité de production d’énergies renouvelables dans le pays. Selon Ahmed Mohamed Allaoui, les 23 millions sont des dons de la Banque mondiale, et les 20 millions restants représentent une dette du gouvernement comorien.
Une centrale photovoltaïque sera installée dans chaque île, à Domwambwani à Ngazidja, Bambao Mtsanga à Ndzuani et Fomboni à l’île de Mwali. La centrale de Ngazidja devrait être opérationnelle vers le mois de juin prochain, selon toujours Ahmed Mohamed Allaoui, qui a aussi annoncé son inauguration pour la fin de cette année 2024. Le projet fournira de l’énergie solaire qui sera intégrée au réseau de la Société nationale de l’électricité. Cent mille compteurs intelligents (Sts) seront mis à la disposition des consommateurs.