La première réunion du comité de pilotage du projet d’aménagement d’un corridor maritime et de facilitation du commerce régional s’est tenue hier, lundi 29 décembre à l’hôtel Retaj en présence des partenaires techniques et financiers que sont la Banque africaine de développement (Bad), la Banque mondiale, la Banque islamique, la Banque européenne d’investissement et le gouvernement comorien.Cette rencontre a permis de présenter l’état d’avancement du projet, les conclusions de l’étude détaillée du port de Moroni ainsi que le plan de travail et le budget annuel 2026 qui marque une étape clé vers le renforcement des échanges commerciaux et des infrastructures portuaires.

Cette première réunion marque une étape importante dans la mise en œuvre de ce projet stratégique destiné à renforcer les échanges commerciaux et la connectivité maritime régionale. Les participants ont également pris connaissance des conclusions du rapport d’établissement de l’étude détaillée du port de Moroni, document clé qui servira de base à «la modernisation des infrastructures portuaires et à l’amélioration de leur performance».

Par ailleurs, le plan de passation des marchés a été présenté afin d’assurer, selon les organisateurs, «une mise en œuvre transparente et efficace des activités prévues». Les échanges ont aussi porté sur la présentation des activités programmées et la validation du plan de travail et du budget annuel 2026, étape essentielle pour «garantir» à les en croire, «la cohérence et la bonne planification des actions à venir».

À cette occasion, le secrétaire général du ministère des Finances, Dhoihirdine Ahamada Bacar, a souligné la portée stratégique du projet. Il a mis en avant les nombreux avantages attendus, notamment «le renforcement des capacités du port de Moroni, la facilitation du commerce régional, la réduction des coûts logistiques et la stimulation de l’activité économique nationale». «Il s’agit d’un projet ambitieux qui vise à améliorer les infrastructures portuaires et à faciliter les échanges commerciaux avec les pays de la région et au-delà», a-t-il souligné.

Dhoihirdine Ahamada Bacar a également insisté sur l’importance de la coordination entre les différentes parties prenantes et de l’engagement de tous pour assurer le succès du projet, lequel constitue, selon lui, «un levier majeur pour le développement économique et l’intégration régionale». «Nous avons un calendrier serré pour atteindre nos objectifs, et je compte sur votre engagement et votre expertise pour nous aider à relever les défis qui nous attendent», a-t-il rappelé.

Cette première réunion du comité de pilotage ouvre ainsi la voie à une phase opérationnelle décisive, avec l’ambition de doter le pays d’infrastructures maritimes modernes et compétitives, au service du commerce et de la croissance économique.