La troisième réunion du comité de pilotage du Projet d’appui à la gouvernance financière (Pagf) a eu lieu samedi 14 janvier à l’hôtel Le Retaj à Moroni. Des hauts cadres du ministère des Finances, de l’Agence française de développement (Afd), de l’administration générale des impôts et autres avaient pris part à cette réunion tenue en en présence également du chef du bureau-pays de l’Union européenne, Pierre Bezize.La secrétaire générale adjointe du ministère des Finances Sitti Salim a fait savoir que ledit programme couvre plusieurs aspects.
Et d’expliquer : «il intervient avant tout dans le cadre de l’amélioration des finances publiques. Il vise également à faire un état des lieux des besoins de nos différents services afin de pouvoir les améliorer tout en se conformant aux nouveaux standards internationaux», poursuivant que «ledit projet est censé beaucoup contribuer en matière de renforcement des capacités, en améliorant la gestion des finances publiques, en se familiarisant aux différents indicateurs qui ne permettraient pas de voir comment on évolue surtout au niveau de l’administration générale des impôts, des autres départements que ça soit au budget et autres. Ça couvre tous les ministères y compris la fonction publique».
Rectifier le tir et avancer
La secrétaire générale adjointe a précisé que le programme est finalisé conjointement avec l’Etat et les partenaires, citant, entre autres, l’Afd et l’Union européenne bureau-pays.De son côté, le coordinateur dudit projet Ahamada Ali M’madi a indiqué que pour l’année 2022, le bilan financier est évalué à 46,24%, insistant que «c’est un travail à saluer au vu des nombreuses difficultés rencontrées. Cela fait que le taux d’exécution n’ait pas atteint ne serait-ce que les 50% car on a relevé des lacunes au niveau de toutes les parties prenantes; il faudrait les corriger cette année afin de pouvoir aller un peu loin». Un travail qui semble, selon le chef du bureau de l’Union européenne à Moroni Pierre Bezize, bien démarré tenant compte des activités actuellement engagées.
Il a évoqué «le rôle important» que l’Union européenne joue en accompagnant le ministère des Finances dans cette démarche essentielle au profit du développement du pays en ce qui est de collecter des recettes pour permettre de financer le Pce et permettre d’atteindre tous les objectifs fixés par le gouvernement comorien. «Les activités du projet se déroulent bien, s’accélèrent», a-t-il dit avant d’ajouter :»on élargit petit à petit la liste des contribuables pour pouvoir élargir l’assiette fiscale et ainsi collecter davantage d’impôts et pouvoir baisser la pression fiscale sur les quelques entreprises qui payent actuellement».Notons que trente-six activités soutenues par le Pagf étaient inscrites au plan de travail budgétisé de la période juillet 2022-31 décembre 2022. On apprend que 26 sont actuellement en cours de réalisation et 8 complétements réalisées.
