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Projet d’élevage «Kafaci» : Des poules d’une nouvelle race distribuées aux éleveurs

Projet d’élevage «Kafaci» : Des poules d’une nouvelle race distribuées aux éleveurs

Société | -   Nazir Nazi

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Les dix éleveurs qui ont reçu, l’année dernière, mille poules de race «Zobrown» vont, cette année encore, en bénéficier avec d’autres. Il leur a été demandé de construire des poulaillers respectant les normes et de suivre une formation appropriée. «L’éleveur doit désormais préparer sa provende et il était important de les initier parce que pouvoir faire le choix du site de l’élevage, la sécurité et les particularités de nos régions demande une formation particulière», selon le formateur, Halfane Abdou Saïd.

 

Hier, mercredi 13 juin, des éleveurs ont bénéficié d’une formation d’élevage d’une nouvelle race mixte de poules dans le cadre du projet «Kafaci» relatif aux poulaillers familiaux appuyé par une agence coréenne. Il s’agit de former une deuxième vague d’éleveurs locaux sur l’élevage de la race mixte «Korola» avant qu’ils reçoivent aujourd’hui quelques centaines de poules.

Les dix éleveurs qui ont bénéficié, l’année dernière, de mille poules de race «Zobrown» vont, cette année encore, en bénéficier avec d’autres. Ces derniers ont été tenus de construire des poulaillers respectant les normes et de suivre la formation. Selon Halfane Abdou Saïd, formateur des éleveurs, la particularité de l’actuelle race est le fait que la consommation de la provende, mélange alimentaire des poules, n’est pas intense par rapport à celle des «Zobrown».

«L’éleveur peut cette fois-ci préparer sa provende. Il était important de les initier parce que pouvoir faire le choix du site de l’élevage, la sécurité et les particularités de nos régions demande une formation particulière. C’est d’ailleurs la philosophie du projet Kafaci : Aider les plus démunis en toute sécurité», a fait savoir Halfane Abdou Saïd. A l’entendre, l’activité de l’élevage va durer trois ans. Elle est évaluée à hauteur de quatre millions de francs comoriens pour des travaux préalables de six mois.

Une des bénéficiaires, Mariama Ahamada, s’est réjouie de cet accompagnement, sachant que l’année dernière elle n’était pas parmi les bénéficiaires. Elle souhaite élever des centaines de poules avec son poulailler d’une capacité de cent cinquante à deux cent poussins. «Avant ce projet, je suis partie avec l’idée d’un poulailler familial. Grâce à ce projet, je pense aller un peu plus loin. J’ai installé le mien à Ntsudjini. J’ai dépensé près de trois cent mille francs pour le construire», a-t-elle indiqué.


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