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Projet eco-waste a Ndzuani I Un carnaval pour amorcer la lutte contre la pollution plastique

Projet eco-waste a Ndzuani I Un carnaval pour amorcer la lutte contre la pollution plastique

Société | -   Ahmed Zaidou

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Le projet Eco-waste a été officiellement lancé le samedi 10 juin à Mutsamudu, sur l’île de Ndzuani. Il se déroulera dans la capitale de Ndzuani pendant une période de 6 mois, du 10 juin au 23 décembre 2023.

 

Pour marquer le début des activités du projet Eco-waste, l’Association des femmes de Mutsamudu (Afam) a organisé un carnaval le samedi 10 juin dernier à Mutsamudu, rassemblant deux cents personnes qui ont défilé dans les rues du chef-lieu de Ndzuani. Ce carnaval, qui a été soutenu par les autorités communales, a connu la participation active de plusieurs associations et d’écoliers pour dire « non » à la pollution plastique dans l’île, en particulier à Mutsamudu.

Interdire les sachets et les produits plastiques non-biodégradables

Le but du projet Eco Waste, selon les responsables de l’association, est de «sensibiliser la population aux risques encourus par les déchets plastiques».
L’édition 2023 de la Journée internationale pour l’environnement, célébrée il y a quelques jours, avait en effet mis l’accent sur les solutions à la pollution plastique. Pour le maire de Mutsamudu, Zarouki Bouchrane, «le temps n’est pas aux déclarations, il est temps d’agir». «Ce carnaval inaugure une campagne communale de sensibilisation. Elle vise à ce que chaque citoyen acquiert de bonnes pratiques en matière de gestion des déchets. Je tiens à remercier l’association Afam pour ses actions qui confirment sa position de leader dans la lutte pour la propreté», s’est réjoui le maire.


Il a saisi également l’occasion pour demander le soutien de la direction de l’environnement, de la police, de la gendarmerie et du service des impôts, afin qu’ils apportent leur soutien à l’association Afam et à la mairie pour interdire la mise en circulation de sachets et de tous produits plastiques non-biodégradables sur le territoire de la commune. Il a ensuite demandé à la douane comorienne d’exercer «une plus grande sévérité dans le contrôle des importations de ces produits nocifs pour notre environnement».


Du côté de l’association Afam, la conseillère et ancienne présidente de l’association, Thoura Ahmed Halidi, a expliqué que « ce projet pilote durera 6 mois et a pour objectif de trouver des solutions innovantes et durables pour réduire l’utilisation des plastiques à usage unique et promouvoir des alternatives respectueuses de l’environnement». «Nous avons rassemblé une communauté engagée et soucieuse de faire la différence. La lutte contre la pollution plastique est un défi de taille. Nous savons que lorsque nous unissons nos forces et nos engagements, nous pouvons avoir un véritable impact dans la communauté pour créer le changement que nous voulons voir pour l’avenir », a-t-elle déclaré. «Notre engagement est à la fois pour la préservation de notre environnement et pour un mode de vie sain que nous souhaitons transmettre aux générations futures. Nous sommes conscients des défis auxquels nous sommes confrontés en matière de pollution plastique dans notre pays. Les océans sont envahis par ces déchets toxiques, les terres sont contaminées et la faune et la flore subissent les conséquences », s’est-elle alarmée.

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