La société Classic Real Drill, mobilisée pour les travaux de forage et qui se trouve présentement à Moroni, n’entend que la fin des travaux préliminaires déjà engagés pour pouvoir mettre la main à la patte. «Des travaux d’essais de pompage seront lancés pour évaluer la capacité de production de dix points d’eau, notamment les six puits qui seront réalisés dans le cadre de ce projet et d’autres puits déjà réalisés», explique le coordinateur du projet.
Autres que les travaux de forage, le coordinateur du projet fait savoir que des entreprises nationales sont déjà contractées pour réaliser cent trente-six bassins de rétention des eaux de pluie à des fins agricoles. 
On évalue à 17 283 mille m3 l’eau que mobiliseront les forages au niveau des zones d’intervention dans le cadre du projet d’approvisionnement en eau résiliente aux changements climatiques (Er2c). 

À l’entendre, l’objectif est de tenter de maintenir une autonomie d’irrigation pour des zones agricoles pendant la période de sécheresse. «Ces infrastructures sont en cours de construction au niveau des trois îles. Ces bassins de rétention des eaux de pluie vont permettre de mobiliser 6 800 m3 d’eau au bénéfice de quatre cent vingt-six paysans dont cent soixante-huit femmes ayant le besoin», précise-t-il.
Abderemane Mohamed Mfoungoulié évoque, enfin, des réservoirs écologiques qui doivent être mis en place dans les zones agricoles des régions de Washili, Hamanvu et Dimani. «Il s’agit de quatre réservoirs avec une capacité de 1 030 m3 pour alimenter les parcelles agricoles isolées des points d’eau, surtout en période de sécheresse. Des stations pluviométriques sont déjà acquises sur lesquelles nous ferons du suivi régulier des ressources en eau et elles seront installées en ce mois de février», dit-il avant d’indiquer que ces stations permettront d’éviter une surexploitation de ces cours d’eau.