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Projet filets sociaux de sécurité (Mayendeleyo) I «Nous sommes aujourd’hui à 84% d’exécutions financières»

Projet filets sociaux de sécurité (Mayendeleyo) I «Nous sommes aujourd’hui à 84% d’exécutions financières»

Société | -   Nazir Nazi

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Le projet envisage actuellement de monter des groupements d’intérêt économique pour aider encore davantage à l’inclusion socio-économique des citoyens en quête d’esprit d’entreprise. Selon le coordinateur national, l’idée est de renforcer et pérenniser les différentes activités assurées par les bénéficiaires du financement de la Banque mondiale.

 

Les responsables du Projet de filets sociaux de sécurité (Mayendeleyo) ont invité la presse vendredi 23 septembre dans leurs locaux pour faire le point sur l’évolution de leurs activités.À huit mois de la clôture de la reconstruction des secteurs impactés par le cyclone Kenneth, les intervenants se réjouissent «des avancées présentement enregistrées au profit de 118 villages dans l’ensemble du pays».


Le coordinateur du projet, Ibrahima Ahamada, rassure tout au début de ce point de presse que «les ménages ont été accompagnés, sensibilisés, assistés, formés tout au long de ce projet». Il souligne avec insistance que les responsables du projet, des maires, des Ong font le suivi afin que les populations impactées par le cyclone ne sentent pas abandonnées et que l’argent puisse être rentable. «Sur les 10.290 ménages que nous suivons, 10.187 ont réussi à mettre en œuvre des activités. Des maraîchages, du commerce de proximité, de la couture, de l’élevage de caprins, de bovins, de l’aviculture. Deux ans après, leurs activités s’épanouissent au point que des bénéficiaires ont déjà doublé ou triplé leurs caprins ou bovins. L’économie du pays est en train de se développer», précise-t-il.


Ibrahima Ahamada fait ensuite savoir que les responsables du projet mettent actuellement la main à la pâte pour monter des groupements d’intérêt économique pour aider encore davantage à l’inclusion socio-économique des personnes en quête d’esprit d’entreprise. Selon lui, l’idée est de renforcer et pérenniser les différentes activités assurées par les bénéficiaires du financement de la banque mondiale. «Sur 88 des projets d’infrastructures à réaliser, 61 sont déjà effectifs et réceptionnés. Nous comptons finaliser et réceptionner les autres avant le 30 octobre. Nous sommes fiers car nous sommes aujourd’hui à 84% d’exécution financières avec une enveloppe d’à peu près 10,5 milliards de francs comoriens dont 99% décaissés et justifiables. Il reste neuf mois», dit-il satisfait.

Activités génératrices de revenus

À son tour, la responsable nationale en charge des mesures d’accompagnement, Rahada Abdillah Aboubacar, évoque plusieurs localités bénéficiaires à l’image d’Uzio-Mitsamihuli, Nyumamilima, Trelezini, Helendje.«Pour ne citer que ceux-là, ces milliers de ménages ont bénéficié des réservoirs d’eau, écoles et autres. 2900 ménages ont mis en place des activités génératrices de revenus (Agr) dans les cultures vivrières, maraichères, cultures de rente. 355 ménages dans les secteurs de la menuiserie, couture, restauration, pêche», indique-t-elle.

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