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Projet fuel lourd I Vers un déblocage après trois ans d’arrêt ?

Projet fuel lourd I Vers un déblocage après trois ans d’arrêt ?

Société | -   Nazir Nazi

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Plusieurs contraintes restent à lever dans ce dossier qui engage le pays dans une dette de plus d’une dizaine d’année. Le blocage de ce projet serait occasionné à partir d’une facture de 300 mille dollars, soit près de 150 millions de francs comoriens, déposée auprès de l’Exim-Bank Inde, qui est le bailleur, par Overseas Infrastructure Alliance (Oia).

 

Après trois années d’arrêt des travaux de construction de la centrale à fioul lourd, soit après l’arrivée des cinq groupes de dix-huit mégawatts à Moroni, le ministère de l’Energie a annoncé récemment la nomination d’un nouveau coordinateur du projet de construction de la centrale à fuel lourd. Yada Mze Halifa a remplacé Hassani Andili dans ce dossier que le gouvernement pourrait desserrer les cordons de la bourse dès sa concrétisation.


Un conseiller au ministère de l’Energie confie l’intention future de la partie comorienne, de vouloir aller en Inde afin que l’Exim-Bank Inde, qui est le bailleur, et Overseas Infrastructure Alliance (Oia) puissent trouver un terrain d’entente. «C’est à partir de cette mission que nous pourrons espérer une relance des travaux ou une rupture par rapport à ce projet. En face de ces deux parties, tout ce qui bloque dans ce dossier deviendra clair. Malgré les agios qui s’accumulent au niveau de la banque», indique-t-il.


Contacté par Al-Watwan, le nouveau coordinateur du projet du fuel, Yada Mze Halifa, se montre optimiste sur ce dossier et indique que les douze conteneurs d’équipements freinés à la douane sont en train d’être dédouanés. «D’ici la fin de la semaine, nous pourrons débloquer la situation pour que nous puissions rassembler tous les matériels sur place sur le site de Vwadju. Ce sont des accessoires permettant une installation effective des groupes qui se trouvent dans le site», précise-t-il.

 

A en croire ce nouveau coordinateur, le gouvernement a déjà lancé des procédures pour renouer les contacts avec les différentes parties liées à ce projet. Pourtant, plusieurs contraintes restent à lever dans ce dossier qui engage le pays dans une dette de plus d’une dizaine d’années. Le blocage de ce projet, financé suite à un crédit concessionnel de 41,6 millions de dollars, serait occasionné à partir d’une facture de 300 mille dollars, soit près de 150 millions de francs comoriens, déposée auprès de l’Exim-Bank Inde, qui est le bailleur, par Overseas Infrastructure Alliance (Oia).Dette de plus d’une dizaine d’année. Dans un rapport dont Al-watwan détient une copie sur laquelle l’état d’avancement des travaux est étalé, il a été constaté que le taux de réalisation des travaux est estimé à 56% pendant que le taux de décaissement est de 62,17% au profit de l’Oia et 80,94% au profit de Bhel.

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