Le gouvernement des Comores a lancé lundi à l’Espace Comores comworking à Moroni le concours de Plans d’affaires (Cpa), en partenariat avec l’Ibf consulting international. Le concours est lancé par le secrétaire général de ministère de l’Agriculture, de la Pêche et de l’Environnement dans le but «d’accompagner les jeunes porteurs de projets mai aussi pour soutenir la micro, petite et moyenne entreprise». Ils ont honoré par leur présence à la cérémonie de lancement du concours, des responsables de l’Anpi et de l’Opaco, entre autres. 

Ce projet est financé par la Banque mondiale à hauteur de 25 millions de dollars. Destiné à accompagner le Projet intégré des chaînes de valeurs et de la compétitivité (Pidc), le concours de Plans d’affaires vise à promouvoir la création d’entreprise par les jeunes âgés de 18 à 40 ans. Il projette également d’améliorer l’environnement des affaires aux Comores et appeler aussi la création de milliers d’emplois.

Le chef de mission, Salim Daouda a déclaré que «les dépôts de candidatures seront ouverts à partir du lundi 19 avril jusqu’au dimanche 18 juillet à minuit. Les candidats potentiels seront accompagnés, pendant cette période, à travers des ateliers de formations et d’assistance au montage de plan d’affaires qui seront organisés dans les trois îles avec le soutien de l’Uccia et de l’Anpi».

Toutefois, il a ajouté que les «participants peuvent soumettre leurs candidatures par voie électronique via la plateforme www.plansdaffairescomores.com et dans les bureaux de Comwork, de l’Anpi et de l’Uccia». Le concours prévoit, selon lui, deux cycles, pour toutes les catégories afin de «donner plus de chance aux participants». Selon toujours Salim Daouda, le projet est rejeté au premier cycle prévu entre avril et septembre.

Trois mois d’activités, au moins

C’est possible que le second cycle du même projet soit organisé à partir de septembre. Salim Daouda est revenu sur les conditions d’éligibilité des participants des deux catégories notamment celle des jeunes entrepreneurs, jeunes entreprises et celle des micro, petites et moyennes entreprises. En ce qui concerne les jeunes entrepreneurs qui aspirent participer, «ils doivent avoir déjà des activités datant d’au moins trois ans», a-t-il souligné.Cependant, la directrice de l’Anpi, Nadjate Soikidi, a fait appel aux «participants qui auront besoin de soutien pour l’élaboration de leur projet» de se présenter à l’Anpi.

Adabi Soilihi Natidja