Accompagnée de Boubacar Sid Barry, représentant de la Banque mondiale, Arribas-Banos a rappelé l’importance du partenariat étroit entre l’institution financière internationale et le gouvernement comorien. «Ravie d’être ici et de vous accompagner sur ce projet. Nous travaillons en collaboration avec le gouvernement pour soutenir les plus vulnérables. Nous sommes satisfaits de constater que la femme comorienne s’investit massivement pour le développement économique», a-t-elle déclaré lors de cette rencontre avec les bénéficiaires.
La délégation a passé en revue les trois principaux volets soutenus par la Banque mondiale : Les Transferts monétaires sociaux (Tms), destinés à améliorer les conditions de vie des ménages les plus fragiles, les Activités de résilience, inclusion économique et productive (Ariep), qui accompagnent les familles vers l’autonomie économique et l’Argent contre travail résilient (Actr), un programme favorisant la création d’opportunités économiques tout en renforçant la résilience communautaire.
La création d’opportunités économiques
Au cours de la visite, plusieurs bénéficiaires ont pris la parole pour partager leur expérience. Maman Chaima, engagée dans le programme Ariep, a souligné l’importance du soutien humain dans la réussite des initiatives financées : «L’accompagnement est au-dessus du financement. Même avec les ressources nécessaires, nous ne pouvons pas y arriver sans suivi.
Lors de votre prochaine visite, vous verrez le résultat de vos efforts», a-t-elle promis. De son côté, Maman Hairiat, bénéficiaire du programme Actr, a mis l’accent sur l’impact particulièrement significatif pour les femmes. «Nous vous remercions, car il s’agit d’un projet qui s’est beaucoup consacré à la femme comorienne. Merci au gouvernement d’avoir ouvert les portes à la Banque mondiale pour investir dans ces différents projets générateurs de revenus», a-t-elle souligné.
La mission de la Banque mondiale a permis de constater non seulement le bon fonctionnement des programmes, mais aussi l’enthousiasme des communautés engagées dans leur mise en œuvre. Le Projet Mayendeleyo apparaît ainsi comme un catalyseur essentiel du développement local, notamment grâce à l’implication active des femmes, devenues de véritables piliers de la résilience économique.
