Dans le cadre du projet de professionnalisation de l’offre de formation et d’insertion (Profi), le ministre de l’Éducation nationale, accompagné d’agents de l’Agence française de développement (Afd), a procédé hier, jeudi 30 mai, à une visite des chantiers agricoles à Simbusa Ya Mbadjini. Cette visite s’inscrit dans une démarche d’observation des travaux agricoles réalisés par les élèves du lycée technique et professionnel agricole de Mvuni.
“Comme il s’agit de formations professionnelles, l’objectif est de pouvoir insérer ces élèves dans la pratique afin qu’ils ne rencontrent pas de difficultés après leurs études. Nous remercions les responsables de ces centres ruraux de développement économique pour leur prise en charge équilibrée des élèves à travers ces formations”, a souligné le ministre de l’Éducation nationale, Takidine Youssouf.
Il a exprimé son enthousiasme quant à l’implication des élèves : “Aujourd’hui, nous avons pu visiter le terrain et rencontrer les élèves. J’ai perçu une certaine motivation chez eux. Je profite de cette occasion pour les encourager, car l’avenir du pays sera certainement bâti par le secteur agricole”, a-t-il précisé.
Le directeur du lycée technique et professionnel agricole de Mvuni, Chaffi Hadhurami, a également exprimé sa satisfaction concernant cette visite. “La visite d’aujourd’hui s’inscrit dans un cadre historique, c’est une première depuis que je suis en poste, car les stages prévus dans notre programme avaient du mal à démarrer comme l’année dernière. Cependant, cette année marque un tournant grâce à l’appel que j’ai lancé à plusieurs partenaires. En somme, ce déplacement vise à dresser un bilan des séances pratiques des élèves”, a-t-il souligné.
Par ailleurs, certains élèves ont partagé leurs impressions. “Nous avons effectué quatre mois de formation, notamment sur la santé animale et l’hygiène. Toutefois, nous avons rencontré un problème d’affectation des enseignants qui a été résolu quatre mois après le début de la formation. À ce stade, je retiens qu’au niveau des études, nous avons besoin de plus de concrétisation”, a affirmé le délégué de la classe de seconde, Maabad Soidik. De son côté, la stagiaire Hilmati Youssouf a mentionné l’importance de la formation. “Cette formation me motive, car l’agriculture de notre pays peine à se développer. La seule mauvaise impression que j’ai eue durant cette formation est le manque de bâtiments dédiés aux stagiaires”, a-t-elle déclaré.