Les instances environnementales de l’île de Mwali se sont réunies le mercredi 20 août dernier au bureau local de l’Uicn (Union internationale de conservation de l’environnement) pour discuter des Solutions fondées sur la nature (Sfn) adaptées au contexte climatique de l’océan indien occidental. Cette rencontre s’inscrivait dans le cadre du projet ReSea, financé par Affaires mondiales Canada, qui vise à renforcer la résilience physique et socio-économique de 35 000 personnes dans les communautés côtières de la région, dont les Comores.
Selon Loubna Salami Hamid, chargée des Sfn auprès de l’Uicn, les travaux ont permis de « co-développer des chaînes d’impact climatique liées aux vulnérabilités identifiées et de proposer des solutions construites avec les parties prenantes ». Selon elle, la réunion a aussi « renforcé les capacités locales et encouragé la participation active des femmes, des jeunes et des groupes marginalisés ». Plusieurs outils ont été élaborés : un profil socio-économique intégré, une carte reliant les usagers aux services écosystémiques et une carte participative des points chauds de vulnérabilité. La ville côtière de Nyumashuwa a été retenue comme site de démonstration. Bien que menacée par les aléas climatiques, elle possède un fort potentiel environnemental grâce à ses mangroves, herbiers et récifs coralliensn