Un atelier de formation dédié à la prévention et à la réponse aux violences basées sur le genre (Vbg) en milieu communautaire a débuté le jeudi 25 juillet dans un hôtel à Fomboni. Des volontaires du Croissant rouge comorien et des membres d’organisations de la société civile engagées dans la lutte contre les Violences basées sur le genre (Vbg) prennent part à cette formation qui se déroule du 25 au 20 juillet dans le but de renforcer leurs capacités sur la prévention et la réponse aux Vbg.
À l’issue de cet atelier, les participants devraient être capables d’identifier les différentes formes de Vbg au niveau communautaire, de fournir les premiers secours psychologiques aux survivants et de les orienter vers les services appropriés. De plus, les volontaires et les membres des organisations de la société civile auront une meilleure compréhension de leurs rôles et responsabilités dans la lutte contre les Vbg, amélioreront leurs compétences en communication, animation et mobilisation communautaire, et seront équipés d’outils de communication pour la prévention au niveau communautaire.
Les violences basées sur le genre
Pour rappel, le projet Shawiri, financé par la délégation de l’Union européenne s’inscrit dans le cadre des recommandations de la Commission nationale des droits de l’Homme et des libertés (Cndhl), mis en œuvre par un consortium comprenant le Centre européen d’appui électoral, la Croix rouge française et le Croissant rouge comorien.
Les violences basées sur le genre représentent l’une des plus graves violations des droits humains. Selon une étude gouvernementale datant de 2016, une femme sur trois aux Comores subirait des violences physiques, verbales ou sexuelles de la part de son conjoint. Pour répondre à ce fléau, le gouvernement comorien a élaboré une stratégie nationale visant à renforcer le cadre institutionnel pour une réponse globale, efficace et appropriée aux violences faites aux femmes.