Les responsables du projet «Dji-Rume», en partenariat avec l’Union des chambres de commerce d’industrie et d’agriculture avec l’accompagnement et l’appui technique de la Maison de l’emploi (Mde) ont tenu une conférence de presse samedi 18 février pour clôturer la campagne de sensibilisation de ce projet qu’ils ont mené ensemble dans les différentes régions de l’île de Ngazidja.
«240 emplois directs et indirects»
Selon les responsables, il s’agissait de sensibiliser les jeunes et femmes porteurs de projets vivant surtout en milieu rural, afin de les inciter à venir s’inscrire suite à l’annonce qui a été lancée et conventionnée, mardi 17 janvier dernier, par les parties prenantes à Moroni.
Financé à hauteur de «deux cent trente-trois et quelques millions de francs, répartis comme suit : une subvention de plus de 220 millions de francs de l’Afd dont 150 millions de francs dédiés aux lauréats) et une contribution de plus de 12 millions de francs de l’Uccia», il vise à créer au moins 240 emplois directs et indirects sur l’ensemble du territoire national dont 50% de femmes surtout en milieu rural. «Il y a une phase de pré-incubation et d’incubation, financement et puis accompagnement dans le mise en œuvre. Après la signature, on a prévu une campagne de sensibilisation sur l’ensemble du territoire national, nous avons commencé depuis lundi 13 février à Ngazidja, jusqu’aujourd’hui. Nous avons sillonné presque toutes les régions, on a fait Hambu, Mbadjini, Bambao, Washili, Hamahame, Mitsamihuli, et Dimani. Et puis l’équipe s’envole pour Ndzuani et Mwali».
Hassani Malik n’a pas manqué de livrer les secteurs prioritaires ciblés par le projet. «Nous avons l’agriculture, la transformation, la production, le transport, la commercialisation, la pêche, l’élevage le tourisme et la technologie de l’information et de la communication et un dernier volet qui est le service en milieu rural». Il mentionnera les critères d’éligibilités qui sont «être comoriens, âgé de 18 à 40 ans, avoir une idée de création d’une entreprise, et une sommes de 500 000 Fc dans son propre compte entrepreneurial pour pouvoir compléter le 2.500 000fc qui seront investi par le projet», a-t-il expliqué.
Pour sa part, Said Hachim Fouad directeur des opérations Innvo’Lab a montré quelque étapes de sélection.» Nous partons sur la base de vouloir incuber 180 jeunes au niveau national, ensuite faire une sélection de 90 jeunes. Ils vont bénéficier du processus d’incubation justement pour avoir un plan d’affaires banquable et, à la fin, il y aura une dernière sélection de 60 jeunes entrepreneures qui seront financés et qui vont être suivis par la maison de l’emploi. Nous attendons tous les jeunes qui ont des idées de pouvoir s’adresser à l’Uccia pour obtenir plus des informations ou bien de s’inscrire».
Par Faissoil Fatihoudine (stagiaire
