La phase d’opérationnalisation du projet dit «Facilité emploi» a été lancée officiellement, mercredi 28 juillet à Nvuni ya Bambao. «Agriculture de conservation et agro écologie appliquée au maraîchage améliorant la sécurité alimentaire». Tel est le thème annoncé par l’association 2Mains. Avant cette étape, il y a eu l’appel à manifestation et la réception des projets. Puis s’en est suivi le versement des fonds aux associations retenues. Au total, 4 structures ont été sélectionnées pour porter les quatre projets: L’Ong 2Mains et Cadev/Sadev(Ngazidja) et Cap et Malezi, pour l’île de Ndzuani. En ce qui concerne le financement, ces quatre associations ont déjà reçu une subvention cumulée de 380 millions de francs.
Enquêtes de terrain
L’Ong 2Mains a, elle, choisi d’appuyer l’agriculture écologique à Nvuni ya Bambao et à Bangani ya Hamanvu dans la région d’Itsandra. Pendant qu’à Ndzuani, Cap et Malezi, promettent d’appuyer deux secteurs, notamment la pêche et l’agriculture dans 11 localités.Le projet prévoit effet un accompagnement technique du début jusqu’à la vente des produits. «Car il ne suffit pas de donner de l’argent à des associations, il doit y avoir aussi et surtout un suivi des activités et un impact du projet sur les bénéficiaires», a souligné le coordinateur du projet, Hassane Maliki.
Ce dernier a précisé que des inspections et des enquêtes de terrain seront organisées d’ici trois mois pour évaluer la mise en œuvre des activités des projets. Une initiative saluée par la présidente de la coopérative bénéficiaire de N’vuni, Mariama Soilihi. S’adressant aux femmes de Marahare, Hassane Maliki a rappelé la nécessité pour elles de se regrouper en groupements pour intervenir au niveau de la pêche et la transformation des produits halieutiques.
À travers ce projet, l’Ong 2Mains se propose de travailler avec 6 groupements agricoles déjà constitués. Le but ? Les initier à «une agriculture professionnelle plus rentable». Car «le faible niveau de transformation et d’accompagnement des agriculteurs constituent des freins considérables à l’amélioration de la productivité et à la sécurité alimentaire, d’après Saïd Nahouza.
Hamidou Ali
